Louis Comtois fait des études classiques au Collège de Saint-Laurent de 1964 à 1968. Il poursuit ses études à l’École des beaux-arts de Montréal en 1968 sous l'influence des peintres montréalais Claude Tousignant, Guido Molinari et Yves Gaucher[3]. Après ses études, il part vivre à l’étranger où il demeurera pour le reste de sa carrière. Il expose à Paris en 1969. Installé à New York et Washington, il expose dans la capitale américaine en 1972 et 1974[4]. Au tournant des années 1980, Comtois délaisse l’acrylique et la toile traditionnelle pour se tourner vers l’huile et l’encaustique[5]. Il participe à des expositions de 1968 jusqu'à son décès en 1990 du sida[6]. Dans sa ville natale de Montréal, Comtois était représenté par John A. Schweitzer[7].
Œuvres
Sans titre I, 1983, ciment, plâtre et acrylique sur bois et métal, 117,5 x 159 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[8].
Implications of White, 1984-1985, huile, plâtre, métal, ciment et cire sur bois, 114,2 × 203 × 4,9 cm, Musée d'art contemporain de Montréal[9].
Incision, Incisive, Caesurae, 1985, huile, cire, plâtre et ciment sur bois et métal, 106 x 178 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[10].
Le Prix Louis-Comtois créé en 1991 par l’AGAC et géré en partenariat avec la ville de Montréal, reconnaît publiquement la qualité de la production d’artistes en mi-carrière. Ce prix a été créé dans le but d'aider et de promouvoir le travail d’un artiste qui s’est distingué dans le domaine de l’art contemporain à Montréal[14].
Louis Comtois ; La lumière et la couleur, sous la direction de Jean-Émile Verdier, Du Méridien, Musée d'art contemporain de Montréal, 26 septembre 1997, 84 p.[16].