Louis Aston Knight

Louis Aston Knight
Louis Aston Knight sur le motif, vers 1890, photographie anonyme, Archives of American Art.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Knight, Aston, Knight, L.A.Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maîtres
Influencé par
Père
Fratrie
Charles Meissonier Knight (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Ridgway B. Knight (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Louis Aston Knight ( à Paris à New York) est un peintre américain actif en France.

Biographie

Louis Aston Knight est né à Paris 7e[1] le [2]. Il est le fils du peintre naturaliste Daniel Ridgway Knight[2] dont il fut l’élève. Il pratiqua habilement la peinture de paysages, ces derniers toujours éclairés par quelque nappe d’eau, qu’il aimait peindre.

En 1892, il entre à l’Académie Julian à Paris pour plusieurs années où il étudie dans les ateliers de Jules Lefebvre et de Tony Robert-Fleury. Il figure au Salon de Paris de 1894 à 1924, et prend part à des Salons de province. Il reçoit une médaille de bronze à l’Exposition universelle de 1900, suivi d’une mention honorable au Salon de 1901. Il remporte une médaille d’or au Salon de Reims, Cherbourg, Lyon, Genève et Nantes. En 1905, il reçoit sa première médaille d'or au Salon.

Louis Aston Knight a laissé de nombreux paysages de la Normandie, différentes vues de Beaumont-le-Roger, des bords de l’Iton à Évreux, de la place du Vieux-Marché à Rouen, du bassin à Honfleuretc. Il peint des paysages de Bretagne (vue des fortifications de Vannes, la Bretagne le soir), de Hollande (le vieux port de Dordrecht, Dordrecht le soir), de Venise (Un canal de Venise, le pont del angelo, le Rio Sant Aponal), des États-Unis (Vue de New York la nuit, l’East River, Ferme du Riverside).

En 1905, il part pour la première fois aux États-Unis. Après 1907, tous les mois de septembre, il séjourne à Venise. Paul Chabas expose un portrait de sa femme au Salon de 1912. Pendant la Première Guerre mondiale, il part avec sa famille pour les États-Unis. Il voyage dans le Maine, en Caroline du Sud et passe ses hivers en Floride.

Il revient en France en 1919 avec sa famille et achète une maison à Beaumont-le-Roger. Il refait les jardins et fait construire une petite chaumière (Diane’s cottage) avec les pans de bois de trois anciennes maisons normandes. Il a alors à sa disposition trois façades différentes qui guident son inspiration.

Aston Knight connaît Claude Monet. Il l’admire et lui rend visite régulièrement à Giverny. Il est très impressionné par le jardin que l’artiste a créé[3]. Le jardin qu'Aston Knight conçoit pour le manoir de Chantereine (Beaumont-le-Roger) deviendra aussi connu en son temps que celui de Monet.

En 1929, il reçoit André François-Poncet chez lui pour l'assemblée de la Société des Amis des monuments et des sites de l'Eure[4].

En 1935, il expose trois vues de Rouen à l'exposition de la Société des artistes rouennais[5].

Il meurt en 1948 à New York.

Distinctions

Famille

Louis Aston Knight et sa femme Caroline Ridgeway Brewster donnent naissance à un fils, Ridgway Brewster Knight (1911 à Paris - 2001), qui sera diplomate [8], et ne pourra remettre la main sur aucune des toiles laissées en France, qu'elles fussent de son grand-père ou de son père. Il meurt dans le village d'Inxent (Pas-de-Calais), à 90 ans passés.

Collections publiques

Notes et références

  1. Au no 10, avenue Saint-François-Xavier.
  2. a et b Archives de Paris, état civil de Paris, acte de naissance no 7/1026/1873 (consulté le 23 avril 2012).
  3. Louis Aston Knight, un Américain tombé amoureux de Beaumont le Roger
  4. « M. André François-Poncet, sous-secrétaire d’État des beaux-arts, préside l'assemblée de la Société des Amis des monuments et sites de l'Eure à Beaumont-le-Roger », Journal de Rouen, no 187,‎ , p. 4.
  5. « La XXVIe exposition de la Société des artistes rouennais », Journal de Rouen, no 142,‎ , p. 3.
  6. « Dans la Légion d'honneur », Journal de Rouen, no 223,‎ , p. 2.
  7. La base Léonore comporte bien trace d'un dossier pour son père sous le nom de Ridgway-Knight. Pour Aston, pas de trace en 2016.
  8. [1] The Association for Diplomatic Studies and Training Foreign Affairs Oral History Project - S.E. ambassadeur Ridgway B. Knight.
  9. « Évreux, bords de l'Iton ; La Tour de l'horloge à Évreux (ancien titre selon l'ancien registre d'inventaire) », notice no 07030004959, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. [2] Liste des tableaux d'Aston Knight exposés à plusieurs expositions des Peintres Orientalistes Français.

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis Aston Knight, Alain Fleischer : Une même longueur d'onde, Somogy, , 152 p. (ISBN 978-2-7572-0671-3).

Liens externes