Ne souhaitant pas poursuivre dans l'industrie familiale, Louis Aimé Japy se livre entièrement à sa passion, la peinture de paysage. Il est l'élève de Louis Français, de Camille Corot et de Paul Lecomte. On lui doit une série de paysages de Franche-Comté[2], mais également des régions de la Bretagne, de la Picardie et de l'Oise. Corot le considère comme l'un de ses meilleurs élèves.
Il débute au Salon en 1864 et y exposera jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Il obtient une médaille au Salon de 1870, une médaille de seconde classe au Salon de 1873 et devient sociétaire du Salon des artistes français en 1883. Japy expose Le retour du troupeau au Salon de 1885. Il effectue un voyage en Italie, dont il rapporte quelques tableaux.
Par ailleurs, son travail est récompensé par la médaille d’argent à l’Exposition Universelle de 1889, puis à celle de 1900.
L. Harembourg, Les peintres paysagistes Français du XIXe siècle
Léon Sahler, Le peintre Louis Japy, Société Anonyme d'Imprimerie Montbéliardaise, Montbéliard, 1919, 15 p.
Gérald Schurr, 1820-1920, les petits maîtres de la peinture : valeur de demain, vol. 2, Les Éditions de l'Amateur, Paris, 1975-1989, p. 34-35 (ISBN2-8591-7022-7)
Catalogues des Expositions des Beaux-arts à Mâcon de 1907 (p.43) et 1912 (p.52)
Archives
Emmanuelle Roy, Le peintre Louis-Aimé Japy (1839-1916). Vie et œuvre, mémoire de maîtrise, Université Bordeaux III, 1989