Louis-Claude de Nettancourt-HaussonvilleLouis-Claude de Nettancourt-Haussonville Le lieutenant général de Nettancourt-d'Haussonville comte de Vaubécourt par Hyacinthe Rigaud.
Louis-Claude de Nettancourt d'Haussonville est un militaire français, né le à Châlons-en-Champagne [1] et mort à Vigevano le . BiographieFrère de Nettancourt-Vaubécourt, évêque de Montauban, il est né des secondes noces de Nicolas II de Nettancourt ( - ), baron de Haussonville (), Comte de Vaubécourt, baron de l’Orne et de Choiseul, lieutenant général, gouverneur de Landrecies, Châlons-en-Champagne, Perpignan et de Claire Guillaume de Saint-Eulien[2]. Comte de Vaubécourt, baron d’Orne, seigneur de Choiseul, il servit en tant que lieutenant général (1692), lieutenant général au gouvernement de Metz et de Verdun, maréchal de camp (1692), inspecteur général de l’infanterie (1688), colonel au régiment de Vaubécourt (de 1677 à 1695), vidame et gouverneur de Châlons-en-Champagne et brigadier (1688). Lors de la Guerre de Succession d'Espagne, Vaubécourt fit les campagnes d'Italie en 1701, d'Espagne en 1702, avant de revenir en Italie où il commanda l'armée française en Piémont. Il fut tué lors d'une bataille près de Verceil.
C'est en effet le qu'il épouse Catherine Amelot du Gournay[4], fille de Jean Amelot, seigneur de Gournay et de Neuvy et de Marie Lyonne. La marquise de Sévigné évoque cette union dans une de ses lettres de 1680[5] :
Fait chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis[6] le , le comte de Vaubécourt mourut en Piémont où il commandait en l'absence du duc de Vendôme. Son cœur est enterré à Vaubécourt. Sans héritier, il laisse ses titres et domaines à son frère puiné, l'évêque de Montauban. Iconographie[7]Bien les livres de comptes du peintre Hyacinthe Rigaud ne mentionnent aucun portrait du comte de Vaubécourt, il y a de bonnes raisons de penser que Vaubécourt fut amené à solliciter l'artiste et ce, pour deux raisons[8]. La première est que la nomination du modèle à l'ordre de Saint-Louis fut le prétexte premier à cette commande, sur laquelle Vaubécourt arbore fièrement le cordon rouge. Il avait déjà 38 ans et ses traits sont tout à faire en concordance. La seconde raison est que la provenance familiale du tableau est attestée par les inscriptions à même la toile : LOUIS CLAUDE DE NETTANCOURT HAUSSONVILLE/COMTE DE VAUBECOURT/LIEUTENAN GENERAL/DES ARMEES/DU ROY. Par ailleurs, en haut à gauche du tableau, on voit les armes des Nettancourt d'Aussonville : écartelé aux 1 - 4 de gueules au chevron d'or et aux 2 - 3 D'or à la croix de gueules frettée d'argent. Cette attitude d'homme en cuirasse, aux bras suggérés et dirigés vers l'extérieur du tableau, fut reprise plusieurs fois lors de la carrière de l'artiste. Ainsi retrouve-t-on une esquisse préalable dans les six études de cuirasse[9] et dans le portrait dit du maréchal de Richelieu, conservé au musée des beaux-arts du Mans[10]. Notes et références
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