François Joseph Henri de Nettancourt-Vaubécourt d’Haussonville
François Joseph Henri de Nettancourt-Vaubécourt d’Haussonville, né à Châlons-en-Champagne le et mort à Paris le fut évêque de Montauban. BiographieOrdonné prêtre en 1688, nommé aumônier militaire de la chapelle royale le , abbé commendataire de La Chassaigne (), près de Lyon et d’Ainay (), il était l’un des enfants du second lit de Nicolas de Nettancourt ( - ), baron de Haussonville (), comte de Vaubécourt, baron de l’Orne et de Choiseul, lieutenant général, gouverneur de Landrecies, Châlons, Perpignan, mestre de camp du régiment de Vaubécourt et de Claire Guillaume de Saint-Eulien[1]. Seul héritier des biens de son père, l’évêque de Montauban possédait, en 1725, la moitié de la seigneurie de Vaubécourt qu’il céda, le de la même année, à l’un de ses petits cousins, Charles-François de Haussonville, fils de François-Charles-Hyacinthe de Nettancourt (1689-1740), chambellan du roi Stanislas. Il donne le dénombrement de sa terre de Choiseul et rend foi et hommage au roi de France le . Il fait ses études à Paris où il obtient sa maîtrise ès arts en 1677 sa licence en théologie en 1686 et son doctorat en 1688. Tonsuré dès il est ordonné en 1688. Nommé aumônier royal il est pourvu en commende de l'abbaye de Chassagne dans le diocèse de Lyon en 1691 et de l'abbaye d'Ainay dans le même diocèse en 1693[2]. Nommé évêque par ordonnance royale du , proposé à Rome le 17 décembre, il est sacré évêque de Montauban le en l'église Saint Victor à Paris par le cardinal de Noailles. Dans son diocèse il est à l'origine d'un Propre des saints. Il fait preuve de zèle contre les calvinistes tant que vécut le roi Louis XIV puis en faveur du jansénisme. Membre de l'assemblée générale du Clergé (1725), il doit se démettre de son siège épiscopal en 1729[3] après s'être finalement prononcé le en faveur de la fameuse bulle Unigenitus. Il meurt en 1736 et il est enterré en l'église Saint Paul à Paris. L'un de ses frères, Louis-Claude, sera lieutenant général des armées du roi. IconographieLe portrait du nouvel évêque de Montauban fut commandé à Hyacinthe Rigaud en 1720 pour 500 livres[4]. Bibliographie
Notes
Voir aussiLiens internesLiens externes
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