Cours d'eau : la Commeauche, la Jambée, ruisseaux de l'Étang Chiot, la Robioche, du Vaugelé, de la Goudière, de la Fermée, de Breffin.
Forêt de Longny, bois de Faverolles.
Étangs des Gars, des Demoiselles.
Toponymie
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Histoire
Longny est une ancienne baronnie du Perche et la seule terre titrée de la généralité d'Alençon. À la maison de Longny appartenait Louis, seigneur de Longny, conseiller et chambellan du roi, maréchal de France en 1412[1]. La seigneurie de Longny passa plus tard aux seigneurs de la Frette et au XVIIIe siècle à la famille Gagnat.
Longny-au-Perche fut chef-lieu d'une élection de la généralité d'Orléans créée après 1643, et supprimée en 1685. Une partie de sa circonscription fut alors rattachée à l'élection de Mortagne, de la généralité d'Alençon, et une autre à celle de Verneuil, également de la généralité d'Alençon[2].
Composition de l'élection de Longny-au-Perche[2] :
a) Argenvillers ; Autheuil ; Berdhuis ; Boissy-Maugy ; Bretoncelles ; Brunelles ; Champrond-en-Perchet ; Coudreceau ; Coulonges-les-Sablons ; Dorceau ; Longny-au-Perche ; La Madeleine-de-Reno (dépendant de Saint-Victor-de-Reno) ; Male ; Monceaux ; Notre-Dame de Nogent-le-Rotrou ; Nocé ; Nonvilliers ; Préaux ; Le Ressort de Nogent ; La Rouge ; Saint-Cyr-la-Rozière ; Sainte-Gauburge ; Saint-Hilaire des Noyers ; Saint-Serge ; Souancé ; Trizay ; Vichères ; La Villedieu-Feuillet.
Ces 37 localités sont passées en 1685 à l’élection de Mortagne, généralité d’Alençon.
b) Brits ; Digny ; Écluzelles ; Saint-Martin-de-Losmes ; Malétable ; Marchainville ; Marville ; Moulicent ; La Lande-sur-Eure ; Saint-Jean-des-Murgers ; Theuvy ; la Ventrouze ; Villette-aux-Bois. Ces treize localités sont passées à l’élection de Verneuil, généralité d’Alençon, en 1685.
Les armes de la commune de Longny-au-Perche se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier et au quatrième d'argent au chevron alésé de sable accompagné de trois croisettes du même, au deuxième d'argent aux trois fasces ondées d'azur, au troisième de gueules au lion d'or accompagné de trois maillets d'argent[4].
Conseiller général de l'Orne Député de l'Orne (1914-1931) Sénateur de l'Orne (1931-1944) chevalier de la Légion d'honneur et décoré de la croix de guerre
Cadre commercial Conseiller départemental du canton de Tourouvre au Perche (depuis 2021) Vice-Président du conseil départemental
Démographie
En 2020, la commune comptait 1 292 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Longny-au-Perche[8]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
L'église Saint-Martin, construite au cœur du bourg, sur la Grand-Place contient des autels latéraux provenant de l'abbaye du Val-Dieu, située à quelques kilomètres de Longny, détruite à la Révolution, dont il ne reste que les bâtiments d'entrée et quelques communs (ouverte aux journées du patrimoine). L'église est aussi agrémentée de fenêtres flamboyantes, d'une tour carrée Renaissance, avec statues de cette époque. Son orgue ouvragé a également été remis en état. Un cadran solaire est toujours visible sur la face sud de la tour du clocher de l'église.
La chapelle Notre-Dame-de-Pitié est une chapelle du style Renaissance. Construite au sortir de la ville, sur la route qui relie Longny à Mortagne (D 8), elle est un lieu de pèlerinage pour les Anglais car la reine Marie Stuart est sans doute à l'origine de sa construction[réf. nécessaire].
Ces deux églises sont ouvertes à la visite tous les jours de 9 à 19 heures. Les messes dominicales ont lieu à l'église Saint-Martin.
Le château, dont les communs sont du XVIIe siècle, a été détruit puis reconstruit à l'identique au début du siècle. Façade XVIIe classique avec fronton, terrasse, parc ombragé. Propriété privée, ne se visite pas.
L'hôtel de ville est construit sur l'emplacement d'un ancien hôtel-Dieu fondé en 1300 et rétabli en 1774 par M. Boisemont, baron de Longny au Perche, dont les armes figurant à la clé de l'arcarde centrale ont été adoptées par la ville de Longny. Les treize arcardes en plein cintre, reposant sur des piliers alternant brique et pierre, forment halle au rez-de-chaussée. Élevées au XVIIIe siècle, elles supportent un étage réaménagé en mairie et en salle des fêtes, le siècle suivant.
La villa Jumeau, construite en 1866 par Émile Jumeau, directeur de l'usine de Montreuil en région parisienne qui fabriqua les « bébés Jumeau ». Sa façade classique est construite en pierres de taille, avec son toit à la Mansart décoré d'œils-de-bœuf ouvragés. Le parc est planté d'arbres, et agrémenté d'une glacière, traversé par la rivière que surplombe un pont ouvragé. Ouverte à une visite commentée lors des journées du patrimoine.
Des maisons anciennes à colombages sont visibles dans la rue Gaston-Gibory et la rue de l'Église, ainsi que, rue de l'Abbé-Brionne, une maison en pierre de roussard. Le Vieux Logis, situé au bord de la Jambée, présente une architecture originale avec un escalier à double révolution (demander dépliant de visite du patrimoine, en vente à l'office de tourisme).
La Jambée parcourt la ville : une cascade de grande hauteur est visible rue du château : non loin de là elle alimente la roue d'un moulin ancien. Partout de vieux lavoirs ou de petits ponts qui relient les maisons aux rues par-dessus la rivière rappellent sa présence.
Située au creux d'un vallon, Longny est entourée de champs et de bois. Elle est à 4 km de la forêt de Réno Valdieu traversée de multiples chemins balisés. Elle dispose aussi d'un complexe touristique, Monaco Parc, avec piscine, plan d'eau, pédalo, restaurant, etc. situé à la sortie de la ville sur la route Monceaux (D 111).
Des manoirs peuvent être visités aux environs (Pontgirard, Feillet, La Vove) ainsi que l'abbaye de la Trappe, à Soligny.
Longny est situé à 8 km de La Chapelle-Montligeon, où des pèlerins viennent prier dans l'immense basilique de style gothique construite au XIXe siècle par un abbé soucieux à la fois de refaire vivre son village qui se désertifiait en créant une imprimerie et d'offrir un lieu de prière pour les âmes des défunts. À 30 km au nord-est de Longny se trouve Verneuil-sur-Avre et son beffroi, ainsi que le Center Parcs de Normandie. Au sud se trouve Chartres et sa cathédrale. À 19 km se trouve la ville ancienne de Mortagne. Par la N 12, une route nationale à quatre voies, Paris est à 1 h 30 de Longny. La mer la plus proche de Longny est à Trouville, situé également à une heure et demie de route par l'A 28 ou les routes départementales. Longny est aussi située sur la route entre Paris et le Mont-Saint-Michel.
Le coteau de la Bandonnière est un lieu protégé, qui contient des trésors naturels, accès au nord de Longny par la D 918 (direction Sainte-Anne).
Le moulin de Rainville est situé au nord de la commune. Ce lieu est régulièrement ouvert pour des visites.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Pierre Thomas Le Roy (1773 à Longny-au-Perche - 1837), baron de Boisaumarié et de l'Empire, homme politique et haut fonctionnaire du Premier Empire.
Germaine Haye (née à Longny, rue Gaston Gibory, le et décédée à Mortagne-au-Perche le ) a vécu 113 ans et 190 jours. Elle fut doyenne des Français du au .
Charles Pitou (1849-1927), poète, a vécu toute sa vie à Longny.
Émile Jumeau, concepteur et fabricant des « bébés Jumeau »
2nd Lt Cicero N. Morgan Jr. Aviateur américain mort sur la commune le .
Docteur Herbert Le Porrier (1913-1977), auteur du roman La Rouille, a vécu ici pendant l'occupation allemande. Les événements de ce roman se déroulent à la même époque et dans un village dont le nom n'est pas cité mais qui est bien Longny au Perche; Dans son roman, on retrouve la description de la place, de la maison du docteur. Il nomme "Le Vieux Logis". Il décrit derrière la chapelle. On reconnait des habitants dont le nom réel est parfois donné.
Abbé Brionne, curé de Longny dans les années 50, connu pour sa clique de clairons
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.