Loi relative à l'organisation des associations communales et intercommunales de chasse agrééesLa loi no 64-696 du relative à l'organisation des associations communales et intercommunales de chasse agréées[1], dite « loi Verdeille » (du nom de son auteur Fernand Verdeille), est une loi française à l'origine des associations communales de chasse agréées[2] (ACCA). HistoriqueLégislation antérieureDepuis la Révolution française, le droit de chasse était lié au droit de propriété du sol. Repris par la loi du 3 mai 1844, le principe est encore énoncé sous la forme suivante :
Cela permet à chaque propriétaire d'opter : il peut exercer personnellement la chasse chez lui s'il est titulaire d'un permis de chasser ou faire apport de son fonds à une libre association de chasseurs, ou au contraire interdire la chasse sur ses terres. Mise en place de la loiLa loi Verdeille remet en cause ce régime général : là où se crée une ACCA, tout propriétaire foncier devient d'office membre de l'association et doit faire un apport forcé de son terrain au domaine de chasse communal. Intégration au code rural et abrogationEn , les dispositions de la loi furent intégrées au livre II du code rural (ancien), intitulé : "Protection de la nature" (partie législative)[3]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesInstitutions / entités cynégétiques françaises |