D'origine incertaine, il serait un fidèle de Geoffroi Ier, voire l'un de ses parents[note 1]. Marié à Génergaude (Gwenargant), probablement apparentée à la famille épiscopale de Rennes, il est vicomte de Rennes et seigneur de Châtillon-en-Vendelais comme tous ses successeurs.
Fils du précédent et marié à Berthe de Craon, il est également le premier véritable seigneur de Vitré, puisqu'il bâti et s'installe dans un nouveau château, alors que ses prédécesseurs préféraient celui de Marcillé.
Fils du précédent, marié à Agnès de Mortain, fille de Robert de Conteville. Il est vraisemblablement chassé brièvement de sa baronnie en 1132 par Conan III, avant que celle-ci ne lui soit rendue[1] Il devient également seigneur de Chevré, titre gardé par ses successeurs.
Fils du précédent et marié à Emme de La Guerche, il est chassé du pouvoir par Conan III en 1135, comme son père trois ans auparavant. Également comte de Mortain de 1106 à 1112.
Probablement châtelain de Vitré, alors que Riwallon ne gouvernait sa seigneurie que depuis Marcillé. Véritable seigneur de la ville, Goranton n'en était peut-être pas le premier : son histoire semble en réalité bien plus ancienne[4],[5].
Fils du précédent, est chassé à son tour de Vitré par Robert II, à la suite de sa victoire à Visseiche. Il est, avec son frère Goranton IV, le fondateur de la paroisse de Sérigné, accordée à un certain Robert, probablement fils de ce Goranton[7]. La lignée des Goranton-Hervé disparaît peu de temps après[note 3], ayant été chassée de Vitré et ayant perdu Sérigné, qui subissait la concurrence de Chevré.
Reprend le pouvoir le , à la suite de la bataille du pont de Visseiche. Pour avoir chassé définitivement les Goranton-Hervé, il impose sa famille comme étant la seule véritable famille de Vitré. Il est renversé par son fils, Robert le Jeune en 1154.
Fils du précédent, arrive au pouvoir en le renversant. Marié successivement à Alix de Fougères, fille du baronHenri, à Avice de Châteaubriant et à Emma de Dinan. Père d'Alain de Vitré, dit de Dinan, seigneur de Dinan-Sud.
Fille d'André III et dernière représentante de la famille de Vitré, elle épouse Guy de Laval, qui héritera de la baronnie à sa mort. Elle fut également dame d'Aubigné à partir de 1239.
Guy XII de Laval, frère du précédent, marié à Louise de Châteaubriant puis à Jeanne de Laval-Tinténiac. Puissant et riche seigneur, il fut l'un des grands combattants de la guerre de Cent Ans, pendant laquelle il eut la charge d'administrer la Bretagne en tant que gouverneur, de 1382 à 1404.
Épouse du précédent puis de Guy Turpin, et fille de Guy VI. Elle devient baronne de Laval et de Vitré à la mort de son mari, avant de céder ses titres à son fils en 1429.
Guy XIV de Laval, fils des précédents, marié à Isabelle de Bretagne, fille de Jean V et de Jeanne de France, puis à Françoise de Dinan. Grand seigneur proche du pouvoir ducal et royal, il est également un compagnon de Jeanne d'Arc. Son règne prestigieux accroît la renommée des Laval et permet à la baronnie d'être érigée en comté. Tous ses successeurs porteront également ce titre.
Guyonne et Guy XVIII de Laval (ou Louis de Sainte-Maure), son mari, qui règnent conjointement de 1547 à 1567. Guyonne est la fille de Claude de Rieux et de Catherine de Laval, sœur de Guy XVII, et donc l'héritière de ce dernier. Protestante convaincue, elle est une proche parente de Gaspard II de Coligny, époux de Charlotte de Laval, sa tante. Elle meurt sans postérité.
Fils du précédent, marié à Émilie de Hesse-Cassel. Il administre les terres de son père impotent et atteint de la goutte, à partir de 1668. Néanmoins, mourant avant son père, cet homme de guerre ne fut jamais réellement seigneur régnant ; il est malgré tout considéré comme étant le 4educ de Thouars.
Guy XXII de Laval, Louis Maurice de La Trémoille de son vrai nom, frère du précédent, abbé de Charroux. Reçoit les terres de Laval et de Vitré, à la mort de son père tandis que Charles Belgique Hollande de La Trémoille hérite de Thouars.
Guy XXV de Laval, Charles Armand René de La Trémoille de son vrai nom, fils du précédent, marié à Marie Hortense de La Tour d'Auvergne, sa cousine. Membre de l'Académie française.
Guy XXVI de Laval, Jean-Bretagne-Charles de La Trémoille de son vrai nom, fils du précédent, marié à Marie-Maximilienne de Salm-Kirbourg. Ses descendants, bien que vivant après la Révolution française, continueront à porter les titres de ducs de Thouars, paires de France, princes de Tarente, comtes de Laval, de Vitré et de Montfort ; Louis-Jean-Marie de La Trémoille, mort en 1933, en est le dernier représentant.
↑Louis du Bois affirme, en effet, dans son Essai sur l'Histoire de la ville et des seigneurs de Vitré, que Martin de Rennes, fils puîné de Juhel Bérenger, serait le père de Riwallon. Par ailleurs, Geoffroi est le petit-fils de ce même Juhel Bérenger, ce qui en ferait le cousin germain du premier seigneur de Vitré
↑Goranton IV et ses successeurs continueront à porter le nom de Vitré jusqu'au mariage d'Agnès, fille de Goranton V, avec Guillaume de Fontenay, un miles.