Ligne de Turin à Milan

Ligne de
Turin à Milan
Image illustrative de l’article Ligne de Turin à Milan
La ligne près de Novare.
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Villes desservies Turin, Settimo Torinese, Chivasso, Santhià, Verceil, Novare, Magenta, Rho, Milan
Historique
Mise en service 1855
Concessionnaires Société privée (1852 – 1856)
Victor-Emmanuel (1856 – 1865)
Cie Calabre-Sicile (1865 – 1871)
Cie Meridionali (1871 – 1905)
Ferrovie dello Stato (1905 – 2001)
RFI (depuis 2001)
Caractéristiques techniques
Longueur 153 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 3000 V continu
Nombre de voies Double voie
Trafic
Propriétaire RFI
Exploitant(s) Trenitalia, Trenord, SNCF
Trafic fret, régional, TGV/TAV

La ligne de Turin à Milan est une ligne ferroviaire qui relie les villes de Turin et de Milan. Depuis 2009, la LGV Turin - Milan la complète pour la circulation de trains à grande vitesse.

Histoire

La concession d'un chemin de fer de Turin à Novare, par Verceil, est accordée par loi du [1].

La construction de la ligne est concédée par lots à plusieurs entrepreneurs : Barbero de la Stura di Lanzo à Chivasso, Gianoli de Chivasso à Livorno, Peraldo de Livorno à San-Germano, Lesco de San-Germano à Verceil, Borgogna et Levi sur la commune de Verceil, et Giacinto Isola pour Novare. L'ouverture au service, de la ligne à voie unique, s'effectue par sections : Novare - Verceil le , Verceil - Chivasso le , et de Chivasso à la station provisoire de Valdocco près de la Stura di Lanzo le . Le dernier tronçon peut être réalisé après le choix de l'emplacement de la gare de Turin-Porta-Susa, à l'ouest de la ville, avec notamment la construction du pont sur la Stura di Lanzo et du bâtiment de la station. Une fois terminée, la ligne fait 95 kilomètres et compte 16 stations hors celle de Turin : Settimo Torinese, Brandizzo, Chivasso, Torrazza, Saluggia, Livorno, Bianzé, Tronzano, Santhià, San Germano, Verceil, Borgo-Vercelli, Ponzana et Novare[1].

La Società della ferrovia da Torino a Novara fusionne avec la Compagnie du chemin de fer Victor-Emmanuel par la convention[2] du (confirmée par la loi du )[3]. La nouvelle société, qui conserve le nom de Victor-Emmanuel, inaugure la ligne de Turin à Novare le [4].

Le , la compagnie inaugure le tronçon de Novare au Tessin, frontière entre le Piémont et la Lombardie[5].

La ligne de Milan à Magenta, est mise en service le par la Société des chemins de fer Lombard-Vénitiens et de l'Italie centrale, lorsqu'elle ouvre au service le principal tronçon de la section Lombarde de la ligne de Turin à Milan. Prenant son départ en gare de Milan, elle traverse les stations de Musocco, Rho et Vittuone, elle se termine provisoirement à Magenta[6]. Le dernier tronçon lombard, de Magenta au Tessin, est ouvert en [5]

Néanmoins la véritable ouverture de la ligne dans sa totalité n'intervient, qu'après la bataille de Magenta où elle fut utilisée par les deux parties de chaque côté du front.

Notes et références

  1. a et b (it) Goffredo Casalis, « (1) La stada ferrata da Torino a Novara per Vercelli, ... », dans Dizionario : geografico - storico - statistico - commerciale, volume XXVII, Presso Gaetano Maspero Librajo, Torino, 1855, p. 614-616 intégral
  2. « Convention pour la fusion entre la Compagnie Victor-Emmanuel et la Compagnie du chemin de fer de Turin à Novare », dans Journal des chemins de fer, 10 janvier 1857, p. 24 intégral (consulté le 10 décembre 2013).
  3. (it) Annuario di economia sociale e di statistica pel Regno d'Italia, volume 1, Degiorgis, 1863, pp. 198-200 intégral (consulté le 10 décembre 2013).
  4. (it) Stefano Maggi, Le ferrovie, Il Mulino, 2003 (ISBN 9788815093899), p. 34 extrait (consulté le 10 décembre 2013).
  5. a et b « Chronique des chemins de fer », dans Journal des chemins de fer, no 1011, samedi 21 janvier 1860, p. 38 intégral
  6. (it) « Ferrovie Lombardo-Venete », dans Giornale delle strade ferrate, Volume 2, 1858, p. 291 intégral

Voir aussi

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Articles connexes

Lien externe