Cette ligne a été déclarée d'utilité publique le mais non concédée[2]. Une loi du autorise le ministère des Travaux publics à entamer les travaux de construction de cette ligne[3]. C'est l'administration des chemins de fer de l'État qui en assurera la construction et la mettra en service le .
La ligne est cédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[4]. En 1933, à la suite du traité créant une communauté d'intérêt financière, commerciale et technique entre la compagnie du PO et celle des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, la ligne est intégrée à l'exploitation commune qui en résulte. La SNCF reprend la ligne lors de la nationalisation le .
Le trafic des voyageurs sera supprimé en 1940 et le service des marchandises sera abandonné par étapes.
Dates de déclassement
Rochechouart - Oradour-sur-Vayres (PK 454,200 à 470,500) : [5]
Section à Rochechouart (PK 453,851 à 454,200) : 1957 ?
Section à Oradour-sur-Vayres (PK 470,500 à;470,629) : [6]
Saillat - Chassenon à Rochechouart (PK 447,291 à 453,851) : [1]
Oradour-sur-Vayres à Bussière-Galant (PK 470,629 à 491,624) : [7]
Carte détaillée de la ligne.
Ambulant postal
Un service d' ambulant postal a fonctionné sur cette ligne avant 1920. Les lettres étaient déposées
dans les gares et, dans le train, un employé oblitérait la lettre avec un timbre à date rond à créneaux,
typique des cachets d'ambulants postaux français du début du XXè siècle.
Aujourd'hui
De nos jours, le tronçon Oradour-sur-Vayres - Châlus est devenu la voie verte des Hauts de Tardoire goudronnée destinée à la randonnée ainsi qu'au cyclisme touristique.
La section Châlus - Bussière-Galant est toujours ferrée et est maintenant occupée par une activité de vélorail. Une brève section de la ligne a été aménagée en chemin piéton à Rochechouart. Une voie verte est projetée sur le tronçon de Rochechouart à Saillat-Chassenon[8].
Les gares de la Ligne
Gare actuelle de Chassenon.
L’ancienne gare de Rochechouart de nos jours devenue une médiathèque (gare de marchandises) et un pôle socio-culturel (gare voyageurs).
Carte postale de la gare de Rochechouart vers 1910.
Construction de la ligne de chemin de fer vers 1910 à Saint-Laurent-sur-Gorre .
La gare des tramways de Saint-Laurent-sur-Gorre vers 1910.
Carte postale de la gare d'Oradour-sur-Vayres vers 1910.
L'ancienne gare de Champagnac la Rivière.
La gare de Champsac en 1921.
Ancienne maison de garde barrière de la Tranchardie (Châlus).
La gare de Bussière-Galant actuelle.
Carte postale de la gare de Bussière-Galant vers 1910.
Références
↑ a et bJournal Officiel de la république française du 25/10/1994, page 15 149.
↑« N° 4893 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer : 31 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 285, , p. 1288 - 1290 (lire en ligne).
↑« N° 7097 - Loi qui autorise le ministre des Travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure des chemins de fer énoncés à l'article 1er de la loi du 16 décembre 1875, et aux articles 1er et 3 de la loi du 31 décembre 1875 : 14 juin 1978 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 17, no 398, , p. 13 - 14 (lire en ligne).
↑« N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 352 - 359 (lire en ligne).
↑Journal Officiel de la république française du 13/11/1954, page 10 677.
↑Journal Officiel de la république française du 26/7/1973, page 9 123.
↑Journal Officiel de la république française du 18/4/1996, page 5 954.
Henry Le Diraison et Yvette Renaud, Voyages en Charente au temps de la vapeur, La Couronne, Centre départemental de la documentation pédagogique de la Charente, coll. « Cultures et traditions charentaises », , 304 p. (ISBN2-903770-48-4, présentation en ligne)