Le thalle de Letharia vulpina est de couleur vive, variant de jaune à chartreuse. Il est de forme fruticuleuse, c'est-à-dire qu'il adhère au substrat par une surface réduite, et qu'il forme des prolongements, dans ce cas des prolongements redressés. Il forme des touffes de 2 à 7 cm de diamètre, en général[1]. La surface du thalle présente souvent une abondance de sorédies et d'isidies, structures impliquées dans la reproduction végétative.
L'espèce Letharia vulpina ne doit pas être confondue avec sa congénère Letharia columbiana, dont le thalle ne présente pas d'isidie ni de sorédie, mais plutôt des apothécies[1]. De plus, ''Letharia columbiana est moins branchue[2].
En Californie, les Klamaths faisaient macérer des épines de porcs-épics dans un extrait de Letharia vulpina pour les teindre en jaune avant d'en faire des paniers[3].
Ce lichen a aussi été utilisé comme poison contre les loups et les renards[4]. En effet, en Europe, on remplissait des carcasses de rennes avec le lichen pour en faire des appâts mortels pour les carnivores. Letharia vulpina contient de l'acide vulpinique, un composé toxique pour certains mammifères.
(la) A. M. Hue, « Lichenes Extra-Europaei a pluribus collectoribus ad Museum Parisiense missi », Nouvelles archives du muséum d'histoire naturelle, Paris, 4e série, vol. 1, , p. 27-220 (ISSN0766-7248, lire en ligne).
↑ a et bMcCune, Bruce., Sharnoff, Sylvia Duran, 1944-, Sharnoff, Stephen, 1944- et Mikulin, Alexander G., Macrolichens of the Pacific Northwest, Oregon State University Press, (ISBN0-87071-394-9, OCLC36284208, lire en ligne)