Les chansons de l'innocence retrouvée est le dixième album studio du chanteur français Étienne Daho sorti le .
Genèse
Contexte
Le précédent album studio d'Étienne Daho, L'Invitation, était sorti en 2007[1].
En 2013, la sortie du nouvel album est décalée à cause d'un problème de santé [2]:
« Je me suis rendu à l'hôpital pour un check-up, en prévision de la tournée à venir. Sur place, ça s'est avéré bien plus compliqué. Et ce qui n'aurait dû être qu'une opération de l'appendicite est devenu une péritonite, avec toutes sortes de soucis annexes ».
La tournée Diskönoir Tour débute en (Festival Days Off Paris, festivals d'été et en tournée dans toute la France) jusqu'en . La tournée passe du 3 au par l'Olympia.
Éric Mandel du Journal du dimanche qualifie l'album de « somptueux » en notant que « les onze chansons impressionnent par leur force émotionnelle »[3]. Pour Mandel, « les cordes de l'orchestre symphonique épousent idéalement les compositions rock d'un Daho au meilleur de son inspiration »[3]. Il loue « un disque ambitieux et élégant, orageux et apaisé dans lequel l'esthète pop célèbre ses muses et l'urgence de vivre »[3].
Caractéristiques artistiques
Titre et pochette
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Le titre de l'album est en référence au poète William Blake. Dans un entretien au Journal du dimanche, Daho explique : « J'ai relu William Blake, le poète de mon adolescence. J'y ai retrouvé des émotions comme si je commençais un cycle »[3].
La pochette est une photo spontanée de Richard Dumas à Ibiza représentant Étienne Daho et un mannequin pour un magazine de charme, Salomé, presque dénudée. La campagne promotionnelle suscita des remous dû à la censure sur la campagne d'affichage à la RATP[4],[5].
Fiche technique
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Versions et éditions
Toutes les paroles sont écrites par Étienne Daho, sauf "9. En surface" : Dominique A et Étienne Daho, toute la musique est composée par Jean-Louis Piérot et Étienne Daho, sauf En surface : Dominique A et Onze mille vierges : Christian Fradin et Étienne Daho.
Version standard
No
Titre
Durée
1.
Le Baiser du destin (avec Jehnny Beth & Johnny Hostile)
altos : Bruce White, Claire Orsler, Max Baillie, Nick Barr, Rachel Robson, Reiad Chibah
violons : Everton Nelson, Richard George, Alison Dods, Frances Dewar, Ian Humphries, Julia Singleton, Julian Tear, Kate Robinson, Louisa Fuller, Natalia Bonner, Nicky Sweeney, Oliver Langford, Rick Koster, Rita Manning, Sonia Slany, Steve Morris
contrebasses : Richard Pryce, Lucy Shaw, Steve Rossell
violoncelles : Ian Burdge, Chris Worsey, Joely Koos, Sophie Harris, Tony Woollard
Équipe technique
Produit et arrangé par Étienne Daho et Jean-Louis Piérot
Co-produit par Richard Woodcraft
Production exécutive : Jan Ghazi
Enregistré à RAK Studios (Londres), Studios Abbey Road (Londres) et Pat's Place (Austin, Texas)
Ingénieurs du son aux RAK Studios : Richard Woodcraft (assisté par Helen Atkinson, Isabel Seeliger-Morley, Mike Horner)
Arrangements et supervision d'enregistrement des cordes : Olli Cunningham
Ingénieurs du son des prises orchestrales (Abbey Roads) : Haydn Bendall (assisté par Jamie Ashton)
Ingénieurs du son des prises de voix : Jean-Louis Piérot, Mako et Tom Durack (assistés par Jon Altschuler)
Mixage : Richard Woodcraft (RAK Studios) pour la chanson En surface, Jean-Louis Piérot (Studio Reko à Stockholm) pour le reste
Mastering : Mike Marsh (The Exchange)
Technicien Pro-Tools : Toby Hulbert
Pochette : Atelier Franck Durand
Direction artistique : Nathalie Noënnec
Management : Pierre-Alexandre Vertadier
Notes de pochette : Etienne Daho
Richard Dumas : photographies
Supervision enregistrement : Julie Yadi
Supervisé par : Lionel Grosheny
Edité par : Karen Thompson
Publié par Satori Song
Notes et références
↑« La sortie du nouvel album d'Étienne Daho décalée », Télérama, (lire en ligne, consulté le )
↑Hugo Cassavetti, « Etienne Daho : “Je ne veux pas qu'on m'aime, mais qu'on me comprenne” », Télérama, no 3330, (lire en ligne, consulté le )
↑ abcde et fÉric Mandel, « Étienne Daho : L'envie de revenir à l'essentiel" », Journal du dimanche,