Le nom de la localité est attesté sous les formes Teillole en 1195 (charte de Richard Cœur de Lion), Tilliolum et Tiliolum Othonis en 1289 (grand cartulaire de Saint-Taurin)[2], Tiliolum Otonis en 1295 (charte de Raoul d'Harcourt), Tilleul Lochon en 1532 (aveu de Suzanne de Bourbon), Le Thilleul Lotton en 1700 (dépt de l’élection de Conches), Le Teilleul Satou en 1722 (Masseville), Le Tilleul Loton en 1726 (Dictionnaire universel de la France)[3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6].
En 2016, la commune comptait 372 habitants[Note 1], en évolution de −2,36 % par rapport à 2010 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le Tilleul-Othon compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques :
l'église paroissiale Saint-Germain (XIVe, XVe et XVIe), Inscrit MH (1961)[9]. La nef date du XIVe siècle, la chapelle sud du XVIe siècle et le chœur du XVe siècle. Les fenêtres de la nef ont été reprises au XVIIe siècle.
Par ailleurs, une maison du XVIIIe siècle[10] est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Héraldique
Blason
Parti : au 1er d'argent au tilleul de sinople, au 2e de gueules à deux fasces d'or, au comble d'azur chargé d'un œil fixant d’argent accosté de deux léopards affrontés d'or.
Détails
Les deux léopards d'or rappellent les armes de la Normandie. Création de Christian Juin et Jean-Pierre Pierozak adoptée par la municipalité le . Depuis le , la commune est intégrée à Goupil-Othon.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.