Le Rire médecin est une association loi de 1901 fondée en 1991[1] en France. Elle forme et emploie des clowns hospitaliers qui interviendront auprès des enfants hospitalisés, leurs parents et les soignants[2]. Chaque année, les clowns qu'elle emploie jouent plus de 80 000 spectacles[3].
L'association est financée par les dons de particuliers, le mécénat d'entreprise et le produit de ses activités de formation[4].
Histoire
En 1991, Caroline Simonds, alias Dr Girafe, fonde Le Rire Médecin[5]. Après avoir joué elle-même le clown au Big Apple Circus – Clown Care Unit de New York[2], la comédienne américaine décide de fonder sa propre association en France. Cette association a pour ambition de distraire, soutenir et écouter les enfants hospitalisés les plus vulnérables.
Les clowns du Rire Médecin se produisent 2 fois[8] par semaine dans les services hospitaliers où ils interviennent. Ils sont formés par l'association.
Intervenant en duo[9], les clowns proposent à chaque enfant un spectacle improvisé et personnalisé[10]. Ils travaillent avec les équipes médicales et soignantes[11] et sont soumis à un code de déontologie spécifique[12],[13].
Institut de Formation
Le Rire Médecin forme les comédiens afin de leur permettre d'intervenir de façon professionnelle dans les établissements de santé et auprès des publics vulnérables[14].
L'association propose aussi un ensemble de formations destinées aux professionnels, aux entreprises et autres associations afin de leur faire profiter de son expérience auprès des enfants ou des publics en situation de vulnérabilité[15],[16].
Daniel Oppenheim, Olivier Hartmann et Caroline Simonds, « Des clowns dans les services pédiatriques hospitaliers », The Lancet, vol. 350, 20/27 décembre 1997.
(en) Caroline Simonds, « Clowning in hospital is no joke », BMJ, vol. 319, 18 septembre 1999.
(en) Guillaume Mortamet, Nadia Roumeliotis, Florence Vinit, Caroline Simonds, Laurent Dupic et Philippe Hubert, « Is there a role for clowns in paediatric hospital units? », Archives of Diseases in Childhood, vol. 102, 8 février 2017.