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Le personnage principal, Brodeck, revient dans son village après avoir été déporté dans un camp. Les thèmes du crime, de la lâcheté, de la mauvaise conscience et de la xénophobie sont abordés[réf. souhaitée].
Le Rapport de Brodeck est une sorte de parabole, de fable[réf. nécessaire]. L’action se déroule dans un village de montagne, possiblement situé près de la frontière allemande. Le narrateur, Brodeck, est chargé de rédiger un rapport sur la mort d'un étranger, der Anderer (« l’autre »), qui séjournait dans le village. Son exécution par tous les hommes du village, excepté Brodeck, est appelée l’Ereigniës (un terme de dialecte choisi par Brodeck « et qui signifie à peu près "la chose qui s'est passée" » (p 13)). L’Anderer, par son comportement et ses dessins, est un miroir de ce qu’ils sont vraiment, au-delà des apparences et des statuts sociaux. Il leur renvoie leur lâcheté et leurs trahisons, leurs compromissions avec l'occupant de la guerre passée et cela, ils ne peuvent pas l'accepter.
Brodeck lui-même a, pendant la guerre, été déporté dans un camp de concentration. Les gens du village l’ont eux-mêmes désigné pour « acheter leur tranquillité » avec l’occupant. Pour avoir voulu défendre trois jeunes filles que les notables du village voulaient livrer à l’occupant, Emélia, la femme de Brodeck est violée une nuit et perd la raison.
Le récit que fait Brodeck, par petites touches, de sa déportation, suit le canevas des récits des déportés[réf. nécessaire], même violence, même mépris de la vie et des déportés, même retour au pays plus mort que vif devant les habitants médusés et gênés.