Il est récompensé en 2017, 2020 et 2021 par les prix de « Photographe de nature de l'année » (Wildlife Photographer of the Year) décernés par le musée d'histoire naturelle de Londres.
Ses études universitaires le portent sur l’écologie benthique (la faune et la flore qui vivent sur le fond des mers). Titulaire d’une maîtrise de biologie de l’université de Montpellier, il poursuit son cursus universitaire avec un master d’écologie méditerranéenne durant lequel il réalise la première cartographie bionomique des fonds marins de la Réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls. Il se spécialise dans la plongée profonde[2].
De 1999 à 2011, il est « conseiller scientifique en milieu marin » pour l'émission de télévision Ushuaia Nature sur TF1 présentée par Nicolas Hulot[2],[4].
En 2000, Laurent Ballesta fonde, avec le biologiste français Pierre Descamp qu’il a rencontré à la faculté en Corse[5], l’association L’Œil d’Andromède qui pour but « de concilier l’étude océanologique et la valorisation artistique du milieu marin », et qui aboutira en 2008 à la création de la société Andromède Océanologie[2].
En 2007, au large de Nice, il prend la photographie la plus profonde faite par un plongeur à 190 mètres[1]. En 2010, à l’occasion d’une expédition dans le canal du Mozambique, il ramène la première photo du cœlacanthe, un poisson-fossile préhistorique[6],[7].
En juillet 2019, Laurent Ballesta passe 28 jours avec trois coéquipiers au fond de la Méditerranée, entre Marseille et Monaco, dans le cadre de la mission Gombessa V[8],[9]. Il réalise des documentaires pour la chaine Arte« à la croisée de l’aventure humaine, de la performance sportive, de la découverte scientifique et de la contemplation émerveillée de la vie aquatique »[10].
En 2021, Laurent Ballesta a mené l'expédition Gombessa de vingt jours à 120 mètres de profondeur à proximité du Cap Corse pour comprendre le fonctionnement des anneaux de corail de la zone[11].
2021 : Planète Méditerranée, Hôtel de région, Montpellier[17]
2021 : La Banquise sens dessus dessous, avec Vincent Munier, exposition en simultané dans 26 villes de France et d'Outre-mer dans le cadre de la saison culturelle nationale « 2021, l’Été polaire »[18].
2004 : Le Septième Ciel des requins gris, documentaire animalier de 52 min, réalisé par Cyril Tricot, scénario : Laurent Ballesta, Pierre Descamp, Charlotte Stenberg pour les chaînes de télévision Canal+ et France 3.
2007 : Dans les profondeurs de la baie des Anges, documentaire de 26 min réalisé par François de Riberolles, Sabine Quindou, Gil Kébaïli[21]
2008 : Au royaume du Nautile, documentaire de 26 min réalisé par Gil Kébaïli avec la participation de Luc Jaquet[22]
2010 : Vivre pour la Mer, film de Albert Saladini et Jérôme Espla et l'équipe technique de Earth and Sea Images, avec Albert Falco, Laurent Ballesta, Albert II de Monaco, Jean-Marie Dominici, Nardo Vicente, Alexandre Meinesz, Thierry Houard, Jean-Georges Harmelin et Denis Allemand.
2011 : Les larmes de crocodiles (tournage au Botswana), film de Luc Marescot - Production : What's Up Films avec la participation de France Télévisions, avec Vince Shaks, Cédric et Yanick Gentil, Laurent Ballesta.
2013 : Le Cœlacanthe, plongée vers nos origines (tournage en Afrique du Sud), documentaire de 90 min, réalisé par Gil Kebaili (avec la participation de ARTE, Films d’Ici, Andromède Océanologie, CNRS Images), avec Laurent Ballesta (première diffusion sur Arte en )[6].
2015 : Le Mystère Mérou, (tournage en Polynésie) documentaire de 90 min, réalisé par Gil Kebaili (avec la participation de ARTE, Films d’Ici, Andromède Océanologie), avec Laurent Ballesta[7].
2017 : Antarctica, sur les traces de l'empereur, (tournage en Terre Adélie, Antarctique) documentaire de 90 min, réalisé par Jérome Bouvier (Wild Touch, Paprika Films, ARTE, Andromède Océanologie).
2018 : 700 requins dans la nuit, (tournage en Polynésie) documentaire de 90 min, réalisé par Luc Marescot (Le cinquième rêve, ARTE, Andromède Océanologie, Les gens bien production, Filmin Tahiti)
2019 : Planète Méditerranée, documentaire de 96 min, réalisé par Gil Kebaïli (ARTE)[9].