Laurence Boissier étudie l’architecture d'intérieur à l’École des arts décoratifs de Genève (CFC). Elle travaille ensuite pendant deux ans comme déléguée du CICR, visiteuse de prisons en Serbie puis en Afrique du Sud. Durant une dizaine d’année, elle travaille pour le canton de Genève comme ingénieure en physique du bâtiment[1].
Laurence Boissier étudie ensuite à la Haute école d'art et de design de Genève et termine son bachelor en option art/action en 2009[3]. Elle est auteure de plusieurs recueils de textes et d'un roman d'une écriture concise où des milieux conventionnels sont déréglés par un grand sens du cocasse[4],[5]. Elle est membre depuis 2011 du collectif d'auteurs et de musiciens romands et alémaniques Bern ist überall[1]. Laurence Boissier a vécu et travaillé à Genève.
Elle décède dans cette ville le [6], à l'âge de 56 ans, des suites d'une « maladie fulgurante »[7].
Publications
Le déferlante du roman policier juridique anglo-saxon., in Revue Temps Noir, numéro 8, 2004, (ISBN978-2910686413)
Projet de salon pour Madame B., Lausanne, art&fiction, , 30 p. (ISBN978-2-940377-32-9)
Londres 13h30, 2025, Éditions art & fiction, (ISBN978-2889640836) présentation en ligne Julien Burri in Le Temps 10.01.2025 : "Oublié dans une cave pendant dix-sept ans, le premier roman de Laurence Boissier, «Londres 13h30», paraît aujourd’hui" [1]
↑Anne Pitteloup, « Délicieux décalages », Le Courrier, . « L’humour, en littérature, est chose subtile (…) Laurence Boissier y parvient à merveille au fil de textes pince-sans-rire aussi brefs qu'efficaces, traversés par un humour ravageur et tout en demi-teinte, qui naît d'un jeu avec les attentes du lecteur ainsi que d'un décalage entre le ton et le propos ».
↑Michel Audétat, « Que se passe-t-il dans les écoles d'art ? », Le Matin Dimanche, . « Mais son humour lui sert aussi à accroître l'étrangeté du monde. Au-delà du cocasse, il y a chez elle un sens de l'absurde qui se dépose comme un vernis à la surface des réalités ordinaires ».