Laure Beaumont-MailletLaure Beaumont-Maillet
Laure Beaumont-Maillet, née le à Clichy et morte le à Carantec, est une historienne, historienne de l'art et conservatrice française. De 1983 à 2006, elle a dirigé le département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France. BiographieLaure Maillet[1] naît en 1947 à Clichy[2]. « Beaumont » est son nom d'épouse[3]. Formation et premiers postes à MetzElle a intégré l’École nationale des chartes en . À l’issue de sa scolarité en , elle a soutenu une thèse consacrée au grand couvent des cordeliers de Paris[4]. D’ à , elle a été conservateur à la bibliothèque universitaire de Metz. Elle s’y est consacrée à constituer des collections et à installer cette bibliothèque dans ses nouveaux locaux de l’île du Saulcy. En 1971, elle a été diplômée de l’École pratique des Hautes Études (IVe section, sciences philologiques et historiques). D’ à , elle a été conservateur à la Bibliothèque municipale de Metz. Elle a participé à la construction et à l’aménagement de la nouvelle bibliothèque-médiathèque du Pontiffroy. Bibliothèque nationale de FranceEn , elle rejoint la Bibliothèque nationale et jusqu’en , affectée au département des Estampes et de la photographie, elle y est responsable du dépôt légal des images, chargée des études en vue de l’automatisation de la recherche documentaire et de l’établissement d’un schéma descriptif de l’image. D’ à , elle est chargée de mission pour les relations extérieures auprès de l’Administrateur général de la Bibliothèque nationale, tout en assurant la fonction de rédacteur en chef de la Revue de la Bibliothèque nationale. Directrice du département des estampes et de la photographieDe à , elle dirige le département des estampes et de la photographie. De nombreuses initiatives permirent d’engager des chantiers tels que la réalisation en 1989 d’un vidéodisque de 38 000 images de la Révolution française, la plus importante banque d’images interactive réalisée à cette date ; l’informatisation des catalogues décrivant les livres et les œuvres ; le microfilmage des collections ont été entrepris, pour la sauvegarde de fonds très consultés et une meilleure communication des séries documentaires. Laure Beaumont-Maillet a contribué aux enrichissements des collections du département en favorisant le dépôt légal de l’estampe tout en développant les acquisitions, dons et legs par des choix judicieux dans tous les domaines. Parmi les entrées marquantes, figurent les grands noms de l’estampe (Jacques Callot et Robert Nanteuil, Pierre Bonnard, Rodolphe Bresdin, Honoré Daumier, Edgar Degas, Paul Gauguin, Auguste Renoir, Henri de Toulouse-Lautrec), de la photographie (Gustave Le Gray, Félix Nadar, Nicéphore Niépce, les daguerréotypes de Girault de Prangey) et du dessin (des carnets d’Hélion et de François Houtin), sans oublier les dons d’artistes contemporains tels qu’Antonio Saura, Tàpies, Jean Frélaut, Sean Scully ou Jim Dine[5]. Historienne de l'artLaure Beaumont-Maillet fut commissaire de plusieurs expositions, en France et à l’étranger. Elle a su impulser un goût pour la recherche et la poursuite de travaux académiques au sein de son département, notamment par la poursuite des inventaires des fonds. Les moyens accordés pour l’enrichissement des collections contemporaines (estampe, photographie, affiche) et l’accent mis sur ces fonds ne se sont pas démentis au cours des vingt-trois années de son mandat : galerie de photographie, Prix Nadar ; revue Les Nouvelles de l’estampe, Prix Lacourière. Spécialiste de l’histoire de Paris, elle a beaucoup écrit sur la capitale française (Sainte-Geneviève, Paris inconnu, L’Eau à Paris, …) et sur les collections de la Bibliothèque. Retraite et mortÀ sa retraite, qu’elle a dû prendre de manière anticipée pour faire face à des difficultés de santé, elle consacre son temps à l'écriture de monographies sur Paris ou sur des artistes tels que Caspar David Friedrich. Elle meurt le à Carantec (Finistère)[6]. DécorationsPublications
Éditions scientifiques
Notes et références
Liens externes
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