Sa population est estimée à 169 330 habitants en 2021[2].
Histoire et origine
L'histoire raconte qu'un détachement des Abbey ou Abés, parti du village de Douda originel (actuel Grand-Morié), se serait installé au-delà de Tiassalé pour former les Didas. Ce sous groupe Dida a passé une alliance indéniable, inamovible et immortelle dont la nature s'appelle toukpè qui veut dire alliance de paix. Ce qui expliquerait le souvenir de cette séparation ethnique.
Colonisation au XXe siècle
De nombreuses opérations militairesfrançaises seront menées dans le pays dida à partir de 1910, dans un but dit de « pacification ». Dans la région de Lakota, elles ne s'achèveront qu'en 1918. Il s'agissait de l'application de la doctrine du gouverneur, Gabriel Angoulvant, gouverneur du territoire jusqu'en 1915 : à la période de « pénétration pacifique » (1893-1908) succède la « pacification par la manière forte » (1908-1915).
Démographie
La population y est constituée essentiellement de Didas.
La ville dispose d'un club de football, le Lakota FC, qui évolue en MTN Ligue 2. Un autre club, l'Atomic Sport de Lakota, évolue en Championnat de division régionale, équivalent d'une « 4e division »[6]. Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisé, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs qui, très populaires en Côte d'Ivoire, sont dénommés Maracanas. La ville compte également un club de handball de 1re division, le Lakota HBC.
Emmanuel Terray, L'Organisation sociale des Dida de Côte d'Ivoire : essai sur un village dida de la région de Lakota, Université d'Abidjan, 1969, 374 p. (d’après une thèse de 3e cycle soutenue à l’Université de Paris en 1966)
Les cantons de Lakota
Canton Deboua : Djagoboua, Tagrou, Grogouya, Nassalilié, Grand Deboua, Gbelié, Gnakpalilie, Gogne…
↑ Gaza Gazo a annoncé, en 2007, son intention d'être candidat à la prochaine élection présidentielle et a, pour ce faire, créé son propre parti politique. Il n'est donc plus considéré comme membre du FPI.