En , il est agressé lors de festivités à Oke-Onigbin(en) alors qu'il est candidat aux élections de l'État de Kwara pour le siège de gouverneur[2]. Il ne quitte pas la politique pour autant et s'investit dans le Congrès des progressistes (APC)[3], principal parti d'opposition face au président Goodluck Jonathan. Celui-ci perd les élections en 2015 au profit de l'APC. Porte-parole du parti victorieux, Lai Mohammed commente alors :
« L'histoire est en marche. C'est la première fois au Nigeria qu'un gouvernement sortant sera chassé du pouvoir par les urnes en recourant uniquement à des moyens démocratiques[4]. »
Il tempère son optimisme par le constat dramatique que « jamais dans l'histoire de notre pays un gouvernement quelconque n'a transmis à un autre gouvernement un pays aussi sinistré[5]. »
Le gouvernement nouvellement élu présidé par Muhammadu Buhari lui confie alors le poste de Ministre de l'Information et de la Culture[2]. Dans cette fonction, il soutient et présente lui-même en 2019 une mise en scène exceptionnelle de la tragédie La Mort et l'écuyer du roi de Wole Soyinka, montée à l'occasion du 30e anniversaire du dramaturge prix Nobel de littérature 1986[6]. Le grand classique nigérian, joué par la National Troupe of Nigeria (NTN), est dirigé par Mike Anyanwu face au dramaturge lui-même qui y assiste au milieu du public[7]. Lai Mohammed souligne alors dans son introduction l'importance pour le Nigéria d'investir dans le domaine de la culture[8].