Ladies Professional Golf Association

Ladies Professional Golf Association
Logo de la LPGA
Logo de la Ladies Professional Golf Association depuis 2007
Généralités
Sport Golf
Création 1950
Organisateur(s) Ladies Professional Golf Association
Périodicité Annuel
Statut des participants Professionnelles
Site web officiel lpga.com

Palmarès
Tenant du titre Lilia Vu
Pour la compétition en cours voir :
LPGA Tour 2024

La Ladies Professional Golf Association (LPGA) est une organisation américaine féminine de golf professionnel créé en 1950. Elle régie le circuit nommé « le LPGA Tour » qui est le circuit féminin hégémonique du golf mondial. Son siège se situe à Daytona Beach en Floride (États-Unis).

Ce circuit se déroule principalement aux États-Unis mais avec la tenue de tournois sur d'autres continents. D'autres circuits professionnels existent de par le monde mais n'ont pas la même aura et importance que le circuit « LPGA Tour » tels que le Ladies European Tour (circuit européen), le LPGA of Korea Tour (circuit sud-coréen) et le LPGA of Japan Tour (circuit japonais)

En 2024, la saison du « LPGA Tour » est organisée autour d'environ une trentaine de tournois classés par catégorie d'importance entre les cinq tournois majeurs et tous les autres tournois réguliers. A l'issue d'une saison, les joueuses sont classées en fonction des gains cumulés (« money list ») et plusieurs titres sont attribués dont le plus prestigieux est le « LPGA Player of the Year » attribué par la LPGA au regard d'une synthèse des gains cumulés et des victoires.

Histoire

Les années 1920  : premiers signes de professionnalisation du golf féminin aux États-Unis

Le golf est l'héritage des vestiges de la société victorienne avec ses codes et ses restrictions[1]. Ainsi, pendant longtemps, les femmes se heurtent au monde masculin et au professionnalisme. Elles ne peuvent pas intégrer le PGA of America et n'occupent pas de travail dans les clubs de golf privés ou au sein des magasins de sports. Les premiers signes de professionnalisation du golf féminin aux États-Unis apparaissent dans les années 1920 avec la signature de golfeuses avec un équipementier pour l'équiper, comme la pionnière Helen MacDonald avec Hillerich & Bradsby en 1924 suivie de Bessie Fenn et May Dunn[1].

Les années 1930 : arrivée du professionnalisme et de Babe Didrikson

La double-championne olympique Babe Didrikson, plus tard connue sous le nom de Babe Zaharias, met en lumière le golf féminin en choisissant de l'intégrer professionnellement en 1934.

Dans les années 1930, la première golfeuse professionnelle liée par un contrat est Helen Hicks, qui travaille pour la société Wilson Sporting Goods, suivie d'Opal Hill, Helen Dettweiler et Patty Berg[1]. Mais le grand coup d'éclat du golf féminin professionnel est le choix de la double-championne olympique du 80 mètres-haies et du javelot, détentrice de records mondiaux d'athlétisme, la populaire Babe Didrikson (plus tard connue sous le nom de Babe Zaharias à la suite de son mariage) qui décide de se lancer dans le golf au lendemain de sa réussite olympique en 1932. Deux ans plus tard en 1934 à l'instar d'Hicks, elle contracte avec Wilson Goods Company et effectue de nombreuses tournées d'exhibition à travers les États-Unis pour promouvoir le golf avec Gene Sarazen[1].

La mise en place de tournois professionnels fut en revanche plus lente, avec à la fin des années 1930 la création Western Open remporté pour la première fois par une professionnelle en 1937 par Helen Hicks, et le Championnat Titleholders, créé en 1937 dont les trois premières éditions de 1937 à 1939 ont été gagnés par Patty Berg. La première dotation financière dans un tournoi féminin est réalisée à l'occasion du Western Open de 1941[1].

1944-1948  : vestige de la première tentative d'un circuit féminin

En 1944, une association composée uniquement de golfeuses à initiative d'Ellen Griffin, Betty Hicks et Hope Seignious, et nommée la « Women's Professional Golf Association » (WPGA), est créée avec pour objectif de promouvoir et de créer un circuit féminin professionnel[2],[1]. Elle se heurte alors à une forte résistance des organisations amateures de golf féminin qui incitent les propriétaires des parcours de golf à refuser les évènements liés à la WPGA[2]. De plus, les organisations masculines et les entreprises sportives n'apportent aucun soutien à ce mouvement et le rejettent : l'une des réponses est le refus du PGA Tour à une fusion de ce circuit en son sein[2]. Toutefois, parmi les succès de ce circuit se trouve la création de l'Open américain qui aujourd'hui est un tournoi majeur et l'un des grands évènements de golf féminin[2]. En 1947, des tensions entre les golfeuses sous contrats avec des équipementiers et des joueuses de ce tournoi apparaissent sur la question de la rémunération, les premières préférant des contrats, les secondes d'être rémunérées au regard des performances aux tournois. Ainsi cette organisation disparaît[2].

1949 : création de la Ladies Professional Golf Association par treize pionnières

En 1948, la société Wilson Sporting Goods et son directeur Lawrence Blaine Icely, avec qui Zaharias et Berg sont liés, relancent l'idée d'un circuit féminin aux États-Unis et nomment Fred Corcoran, ancien employé du PGA Tour, comme directeur de ce circuit[2],[1]. Ce dernier change le terme « Women » pour le remplacer par « Ladies » pour éviter un procès lié à la précédente association existante et nomme l'association la « Ladies Professional Golf Association »[1]. Celle-ci est créée en mai 1949 avec l'adhésion de treize golfeuses professionnelles américaines - Alice Bauer, Marlene Bauer, Patty Berg, Bettye Danoff, Helen Dettweiler, Helen Hicks, Opal Hill, Betty Jameson, Sally Sessions, Marilynn Smith, Shirley Spork, Louise Suggs et Babe Zaharias - actant la création de cette association et d'un circuit annuel nommé « le LPGA Tour » qui démarre le à Tampa en Floride. Ce premier tournoi est remporté par l'amateure Polly Riley. Le second tournoi en mars 1950, le Championnat Titleholders, reçoit la qualité de tournoi majeur et celui-ci est remporté par la professionnelle Babe Zaharias.

Les années 1950 et 1960 : le LPGA pérennise son circuit

L'Américaine Louise Suggs, avec onze tournois majeurs remportés, marque de son empreinte les premières années de la LPGA.

Conscientes que le sport féminin a un long chemin à faire, les membres de la LPGA n'exigent pas de trop fortes dotations sur les tournois avec l'objectif de pérenniser ce projet. Le circuit doit son succès les premières années aux personnalités de ses joueuses avec Babe Zaharias en premier lieu, mais également Patty Berg (première présidente), Peggy Kirk, Louise Suggs ou encore Betsy Rawls[2], et un calendrier stable. Le circuit intègre une vingtaine de tournois annuels et en désigne à son origine trois comme tournois majeurs liés à des raisons historiques : le Western Open remporté pour la première fois par une professionnelle en 1937 Helen Hicks, le Championnat Titleholders créé pour les professionnelles en 1937 et l'Open américain héritage de la précédente tentative d'organisation professionnelle. Au côté du classement des gains désignant la meilleur joueuse officieusement, le trophée Vare est créé en 1953 sur initiative de Jameson en récompensant la golfeuse avec la plus basse moyenne de coups par parcours à la fin de chaque saison.

Dans ces années 1950, tous les tournois se disputent aux États-Unis à l'exception de l'Open de la Havane à Cuba entre 1956 et 1958, et hormis l'Uruguayenne Fay Crocker, seules des Américaines s'y imposent.

Dans les années 1960, le LPGA Tour a trouvé son rythme de croisière et poursuit son développement, deux nouveaux trophées font leurs apparitions avec celui de la meilleure débutante en 1962 puis, plus prestigieux, de la « Meilleure joueuse de la LPGA » en 1966. Le circuit voit également à partir de 1963 l'arrivée des retransmissions télévisuelles. Sportivement, Mickey Wright puis Kathy Whitworth dominent outrageusement le circuit durant dix années face à Carol Mann et Sandra Haynie, et il voit la participation de plus en plus de golfeuses non américaines. Outre l'exploit de l'amateure Catherine Lacoste lors de sa victoire à l'Open américain en 1967, d'autres golfeuses étrangères intègrent durablement ce circuit à l'image de la Canadienne Sandra Post ou de l'Australienne Margie Masters, phénomène qui se développera de plus en plus les années suivantes. Les dotations augmentent de manière régulière, certes loin de celles pratiquées sur le circuit masculin du PGA Tour.

Virage plus professionnel dans les années 1970

Dès son année de « débutante », Nancy Lopez est désignée « joueuse de l'année de la LPGA » en 1978.

Après plus de vingt d'années d'existence dont le succès tient à ses membres, la LPGA opère un virage plus professionnel dans les années 1970 en embauchant un « commissioner » (un président) en la personne de Ray Volpe en 1975. Celui-ci décide de déplacer le siège d'Atlanta à New York et crée un conseil d'administration. L'objectif est de faire croître grandement le circuit en se rapprochant des lieux des sièges sociaux internationaux. Les dotations subissent ainsi une hausse et de nouvelles golfeuses deviennent des têtes d'affiches, avec Judy Rankin, première golfeuse à remporter plus de 100 000 dollars annuellement, JoAnne Carner par sa longévité sur le circuit, puis Nancy Lopez qui dès son arrivée sur le circuit collectionne les titres. D'autres golfeuses sont aussi mises en valeur avec Amy Alcott et l'Australienne Jan Stephenson.

Les années 1980 : mise en place des qualifications et hausse des dotations

Les années 1980 poursuivent cette croissance avec des dotations croissantes. John D. Laupheimer succède à Volpe en 1982 et sont mis en place des programmes de perfectionnement, d'enseignement et de qualification pour inciter les jeunes filles à opter pour le golf dans les établissements scolaires et universitaires. Cela attire une nouvelle génération de golfeuses symbolisées par Beth Daniel, Betsy King et Patty Sheehan. Le siège social, un temps au Texas, est finalement établi en Floride à la fin des années 1980.

Les années 1990 vers des sommets et internationalisation du circuit

Les années 1990 sont un grand bouleversement pour le circuit qui s'ouvre de plus en plus aux étrangères. Après le succès de la Japonaise Ayako Okamoto en 1987, le circuit va voir dans les années 1990 se succéder de nombreuses golfeuses non-américaines avec Annika Sörenstam, Laura Davies et Karrie Webb. Le record de gains annuels dépasse le million de dollars à partir de 1996. De 14 millions d'euros en 1989, les dotations annuelles atteignent 25 millions de dollars en 1996.

Les années 2000 : Les non-américaines prennent les commandes sportives de la LPGA qui subit les conséquences de la crise économique

Les années 2010 : une croissance soutenue de la LPGA, les Asiatiques en nombre sur le LPGA

Les années 2020 : brutal arrêt dû à la pandémie avant un redémarrage spectaculaire

La saison 2020, après quatre tournois disputés, est brutalement interrompue par la pandémie de Covid-19. Les tournois entre mi-février et août sont tous annulés et reportés en fin de saison ou à la saison 2021[3]. Le LPGA Tour redémarre en août avec trois tournois disputés, mais d'autres annulations interviennent en cette fin d'année. Ainsi, sur une saison où trente-cinq tournois étaient programmés, seuls dix-sept tournois ont pu se disputer dont le tournoi majeur Championnat Amundi Evian.

Tournois du circuit LPGA

La plupart des tournois du circuit LPGA (LPGA Tour) se tient aux États-Unis.

Cinq tournois majeurs de la LPGA dominent le calendrier de ce circuit, ils composent ce qu'on nomme le grand chelem :

Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Drapeau de la France France
Le Championnat Chevron Le Championnat de la LPGA L'Open américain L'Open britannique Le Championnat Amundi Evian

Trois de ces tournois majeurs se disputent aux États-Unis, l'Open britannique se déroule au Royaume-Uni et le Championnat Amundi Evian en France.

Outre les cinq tournois du Grand Chelem, les tournois de catégorie winner sont les plus importants. Ils sont au nombre de cinq : quatre se jouent aux États-Unis et le dernier au Canada, sur un parcours différent à chaque édition. Les tournois winner proposent un minimum de deux millions de dollars de prix et les joueuses qui remportent ces épreuves sont directement qualifiées pour le LPGA Playoffs de fin de saison.

Présence internationale

Dès sa création en 1950, le circuit de la LPGA fut dominé par les golfeuses américaines. La Canadienne Sandra Post devient en 1968 la première non-ressortissante des États-Unis à obtenir sa carte LPGA pour disputer les tournois sur ce circuit. Cependant, la situation d'aujourd'hui est bien différente, car si jusqu'en 1993 une seule non américaine a remporté le classement des gains, la japonaise Ayako Okamoto en 1987, depuis une seule Américaine a remporté le classement, Stacy Lewis en 2014. Un autre reflet de cette tendance est le palmarès des tournois majeurs entre 2000 et 2006 où, sur 28 tournois du grand chelem joués, 22 furent remportés par des golfeuses qui ne sont pas originaires des États-Unis. En 2008, 121 golfeuses non américaines participent à ce circuit, dont 45 Sud-Coréennes, 15 Suédoises, 11 Australiennes, 9 Britanniques et 6 Canadiennes.

Le personnel de la ligue

Direction de la ligue

Au début des années 1960, la golfeuse Mickey Wright est présidente de la LPGA.

Liste des présidents et commissaires (commissioners selon l'expression anglaise) de la LPGA :

En 1975, l'organisation subit une profonde transition, passant d'une organisation gérée par les joueuses en une entreprise moderne en nommant un commissaire à sa tête.

Palmarès

Logo du Logo du Ladies Professional Golf Association de 1992 à 2007.

Le tableau ci-dessous recense différents prix. La première colonne est la récompense désignant la meilleure joueuse de la saison au regard d'un barème de performance, la seconde colonne est le classement par gains, la troisième colonne est le « Trophée Vare » récompensant la golfeuse ayant la moyenne de score la plus basse de la saison, et enfin la quatrième colonne désigne la meilleure débutante de la saison.

Le classement déterminant la meilleure joueuse de l'année LPGA est introduit en 1966. Les points sont distribués selon le tableau ci-dessous. Les points sont doublés pour les tournois majeurs.

Barème des points pour désigner la meilleure joueuse de l'année
Place Points Place Points
1re 30 points 6e 5 points
2e 12 points 7e 4 points
3e 9 points 8e 3 points
4e 7 points 9e 2 points
5e 6 points 10e 1 point
Différentes récompenses
Année Meilleure joueuse
«Player of the Year»
Classement des gains Trophée Vare Meilleure débutante
Vainqueur Dotation (US$)
1950 Babe Zaharias 14 800 $
1951 Babe Zaharias (2) 15 087 $
1952 Betsy Rawls 14 505 $
1953 Louise Suggs 19 816 $ Patty Berg
1954 Patty Berg 16 011 $ Babe Zaharias
1955 Patty Berg (2) 16 492 $ Patty Berg (2)
1956 Marlene Hagge 20 235 $ Patty Berg (3)
1957 Patty Berg (3) 16 272 $ Louise Suggs
1958 Beverly Hanson 12 639 $ Beverly Hanson
1959 Betsy Rawls (2) 26 774 $ Betsy Rawls
1960 Louise Suggs (2) 16 892 $ Mickey Wright
1961 Mickey Wright 22 236 $ Mickey Wright (2)
1962 Mickey Wright (2) 21 641 $ Mickey Wright (3) Mary Mills
1963 Mickey Wright (3) 31 269 $ Mickey Wright (4) Clifford Ann Creed
1964 Mickey Wright (4) 29 800 $ Mickey Wright (5) Susie Maxwell
1965 Kathy Whitworth 28 658 $ Kathy Whitworth Margie Masters
1966 Kathy Whitworth Kathy Whitworth (2) 33 517 $ Kathy Whitworth (2) Jan Ferraris
1967 Kathy Whitworth (2) Kathy Whitworth (3) 32 937 $ Kathy Whitworth (3) Sharron Moran
1968 Kathy Whitworth (3) Kathy Whitworth (4) 48 379 $ Carol Mann Sandra Post
1969 Kathy Whitworth (4) Carol Mann 49 152 $ Kathy Whitworth (4) Jane Blalock
1970 Sandra Haynie Kathy Whitworth (5) 30 235 $ Kathy Whitworth (5) JoAnne Carner
1971 Kathy Whitworth (5) Kathy Whitworth (6) 41 181 $ Kathy Whitworth (6) Sally Little
1972 Kathy Whitworth (6) Kathy Whitworth (7) 65 063 $ Kathy Whitworth (7) Jocelyne Bourassa
1973 Kathy Whitworth (7) Kathy Whitworth (8) 82 864 $ Judy Rankin Laura Baugh
1974 JoAnne Carner JoAnne Carner 87 094 $ JoAnne Carner Jan Stephenson
1975 Sandra Palmer Sandra Palmer 76 374 $ JoAnne Carner (2) Amy Alcott
1976 Judy Rankin Judy Rankin 150 734 $ Judy Rankin (2) Bonnie Lauer
1977 Judy Rankin (2) Judy Rankin (2) 122 890 $ Judy Rankin (3) Debbie Massey
1978 Nancy Lopez Nancy Lopez 189 814 $ Nancy Lopez Nancy Lopez
1979 Nancy Lopez (2) Nancy Lopez (2) 197 814 $ Nancy Lopez (2) Beth Daniel
1980 Beth Daniel Beth Daniel 231 000 $ Amy Alcott Myra Blackwelder
1981 JoAnne Carner (2) Beth Daniel (2) 206 998 $ JoAnne Carner (3) Patty Sheehan
1982 JoAnne Carner (3) JoAnne Carner (2) 310 400 $ JoAnne Carner (4) Patti Rizzo
1983 Patty Sheehan Patty Sheehan (3) 291 404 $ JoAnne Carner (5) Stephanie Farwig
1984 Betsy King Betsy King 266 771 $ Patty Sheehan Juli Inkster
1985 Nancy Lopez (3) Nancy Lopez (3) 416 472 $ Nancy Lopez (3) Penny Hammel
1986 Pat Bradley Pat Bradley 492 021 $ Pat Bradley Jody Rosenthal
1987 Ayako Okamoto Ayako Okamoto 466 034 $ Betsy King Tammie Green
1988 Nancy Lopez (4) Sherri Turner 350 851 $ Colleen Walker Liselotte Neumann
1989 Betsy King (2) Betsy King (2) 654 123 $ Beth Daniel Pam Wright
1990 Beth Daniel (2) Beth Daniel (3) 863 578 $ Beth Daniel (2) Hiromi Kobayashi
1991 Pat Bradley (2) Pat Bradley (2) 763 118 $ Pat Bradley (2) Brandie Burton
1992 Dottie Mochrie Dottie Mochrie 693 335 $ Dottie Mochrie Helen Alfredsson
1993 Betsy King (3) Betsy King (3) 595 992 $ Betsy King (2) Suzanne Strudwick
1994 Beth Daniel (3) Laura Davies 687 201 $ Beth Daniel (3) Annika Sörenstam
1995 Annika Sörenstam Annika Sörenstam 666 533 $ Annika Sörenstam Pat Hurst
1996 Laura Davies Karrie Webb 1 002 000 $ Annika Sörenstam (2) Karrie Webb
1997 Annika Sörenstam (2) Annika Sörenstam (2) 1 236 789 $ Karrie Webb Lisa Hackney
1998 Annika Sörenstam (3) Annika Sörenstam (3) 1 092 748 $ Annika Sörenstam (3) Pak Se-ri
1999 Karrie Webb Karrie Webb (2) 1 591 959 $ Karrie Webb (2) Mi-Hyun Kim
2000 Karrie Webb (2) Karrie Webb (3) 1 876 853 $ Karrie Webb (3) Dorothy Delasin
2001 Annika Sörenstam (4) Annika Sörenstam (4) 2 105 868 $ Annika Sörenstam (4) Han Hee-won
2002 Annika Sörenstam (5) Annika Sörenstam (5) 2 863 904 $ Annika Sörenstam (5) Beth Bauer
2003 Annika Sörenstam (6) Annika Sörenstam (6) 2 029 506 $ Pak Se-ri Lorena Ochoa
2004 Annika Sörenstam (7) Annika Sörenstam (7) 2 544 707 $ Grace Park Ahn Shi-hyun
2005 Annika Sörenstam (8) Annika Sörenstam (8) 2 588 240 $ Annika Sörenstam (6) Paula Creamer
2006 Lorena Ochoa Lorena Ochoa 2 592 872 $ Lorena Ochoa Lee Seon-hwa
2007 Lorena Ochoa (2) Lorena Ochoa (2) 4 364 994 $ Lorena Ochoa (2) Angela Park
2008 Lorena Ochoa (3) Lorena Ochoa (3) 2 754 660 $ Lorena Ochoa (3) Yani Tseng
2009 Lorena Ochoa (4) Jiyai Shin 1 807 334 $ Lorena Ochoa (4) Jiyai Shin
2010 Yani Tseng Choi Na-yeon 1 871 166 $ Choi Na-yeon Azahara Muñoz
2011 Yani Tseng (2) Yani Tseng 2 921 713 $ Yani Tseng Seo Hee-kyung
2012 Stacy Lewis Inbee Park 2 287 080 $ Inbee Park Ryu So-yeon
2013 Inbee Park Inbee Park (2) 2 456 619 $ Stacy Lewis Moriya Jutanugarn
2014 Stacy Lewis (2) Stacy Lewis 2 539 039 $ Stacy Lewis (2) Lydia Ko
2015 Lydia Ko Lydia Ko 2 800 802 $ Inbee Park (2) Kim Sei-young
2016 Ariya Jutanugarn Ariya Jutanugarn 2 550 928 $ Chun In-gee Chun In-gee
2017 Sung Hyun Park
Ryu So-yeon
Park Sung-hyun 2 335 883 $ Lexi Thompson Sung Hyun Park
2018 Ariya Jutanugarn (2) Ariya Jutanugarn (2) 2 743 949 $ Ariya Jutanugarn Ko Jin-young
2019 Ko Jin-young Ko Jin-young 2 743 949 $ Ko Jin-young Lee Jeong-eun
2020 Kim Sei-young Ko Jin-young (2) 1 667 925 $ Danielle Kang -
2021 Ko Jin-young (2) Ko Jin-young (3) 3 502 161 $ Lydia Ko Patty Tavatanakit
2022 Lydia Ko (2) Lydia Ko (2) 4 364 403 $ Lydia Ko (2) Atthaya Thitikul
2023 Lilia Vu Lilia Vu 3 502 303 $ Atthaya Thitikul Ryu Hae-ran
2024

Historique du LPGA Tour

Année Nombre de
tournois officiels
Nombre de pays
accueillant la LPGA
Nombre de tournois
aux États-Unis
Nombre de tournois
hors des États-Unis
Total des
gains ($)
1950 15 1 15 0 50 000 $
1960 23 1 23 0 186 700 $
1970 21 1 21 0 435 040 $
1980 38 3 36 2 5 150 000 $
1990 34 5 31 4 17 100 000 $
1999 38 5 34 4 36 200 000 $
2004 32 6 27 5 42 875 000 $
2005 32 7 25 7 45 100 000 $
2006 33 8 25 8 50 275 000 $
2007 31 8 23 8 54 285 000 $
2008 34 8 24 10 60 300 000 $
2009 28 9 18 10 47 600 000 $
2010 24 10 14 10 41 400 000 $
2011 23 11 13 10 41 500 000 $
2012 27 12 15 12 47 000 000 $
2013 28 14 14 14 48 900 000 $
2014 32 14 17 15 57 550 000 $
2015 31 14 17 14 59 100 000 $
2016 33 14 18 15 63 000 000 $
2017 34 15 17 17 67 650 000 $
2018 33 13 19 14 66 950 000 $
2019 32 12 20 12 70 200 000 $
2020 18 3 14 4 41 300 000 $
2021 30 7 23 7 69 200 000 $
2022 32 9 23 9 93 900 000 $
2023 32 11 21 11 102 350 000 $
2024 33 11 22 11 117 550 000 $

Notes et références

  1. a b c d e f g et h (en) Al Barkow, The Golden Era of Golf, St. Martin's Publishing Group, , 320 p. (ISBN 9780763708634, lire en ligne)
  2. a b c d e f et g (en) Mark A. McDonald, George R. Milne, Cases in Sport Marketing, Jones and Bartlett, , 351 p. (ISBN 9780763708634, lire en ligne)
  3. « LPGA Tour : encore un tournoi reporté à 2021 », golf.lefigaro.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes