Les Laalaa ou Sérères-Laalaa font partie du groupe ethnique sérère de Sénégambie (Sénégal et Gambie). Ils vivent dans le Léhar appelé aussi Laa ou Lâ, qui comprend dix-huit villages au nord de Thiès et dont les habitants sont appelés Laalaa ou Sérères-Laalaa[2]. Bien que les gens soient ethniquement des Sérères, la langue laalaa ou lehar n'est pas un dialecte de la langue sérère, mais comme le saafi, le noon, le ndut et le palor, l'une des langues cangin[3].
Ils pratiquent l'agriculture. Auparavant, ils pratiquaient des activités agro-pastorales. Le Léhar compte une jeune génération d'intellectuels, fonctionnaires pour le plus grand nombre[5],[6].
Ils pratiquent la religion sérère, qui implique la vénération des ancêtres, couvrant toutes les dimensions de la vie, la mort et de l'espace[7],[8]. Certains Laalaas sont chrétiens ou musulmans, et leur conversion, comme pour la plupart des musulmans sérères[9], est très récente[9].
↑Pour l'élitisme sérère, voir : Gilles Blanchet, Élites et changements en Afrique et au Sénégal,
↑Issa Laye Thiaw, « La religiosité des Seereer, avant et pendant leur islamisation », Éthiopiques, revue semestrielle de Culture Négro-Africaine, Nouvelle série, vol. 7, no 54,
↑Henry Gravrand, La Civilisation Sereer - Pangool, Les Nouvelles Éditions Africaines du Sénégal, (ISBN2723610551), p. 9
↑ a et b(en) M T Rosalie Akouele Abbey, Customary Law and Slavery in West Africa, Trafford Publishing, (ISBN1426971176), p. 481-482