La Veillée de Vénus
La Veillée de Vénus Codex du Pervigilium Veneris.
La Veillée de Vénus (en latin Pervigilium Veneris) est un poème latin anonyme de l'époque impériale. HistoriqueUn manuscrit de La Veillée de Vénus a été découvert à Venise, en 1507, par Érasme, dans la bibliothèque d'Alde Manuce, chez lequel l'humaniste séjournait. Il ne fut publié par Pierre Pithou qu'en 1587. La date de l'œuvre demeure controversée. Après qu'on a éliminé l'hypothèse d'un pastiche médiéval ou Renaissance, les philologues se divisent sur diverses origines. Elle pourrait être due à Florus, poète proche de l'empereur Hadrien au IIe siècle. D'autres évoquent le poète Tibérianus, dans la seconde moitié du IVe siècle ou bien un poète proche de Symmaque à la fin de ce même siècle. Certains enfin pensent à un auteur africain de la fin du IVe siècle. Quoi qu'il en soit, l'auteur est profondément imprégné de références classiques et l'œuvre fourmille de références et de paraphrases. La scène semble être en Sicile. Le poème décrit l'éveil annuel de la flore et de la faune grâce à la déesse. Il est remarquable par son intérêt pour la nature. Il comporte quatre-vingt-treize vers de mesure trochaïque septenaire ; il est divisé par le refrain en strophes d'inégale longueur : Cras amet qui nunquam amavit; quique amavit cras amet. Le poème se termine sur le chant du rossignol et un profond sentiment d'affliction : Illa cantat ; nos tacemus ; quando ver venit meum ? Mises en musiqueLe poème a été mis en musique par Frederic Austin pour chœur et orchestre (création : Festival de Leeds, 1931) et par George Lloyd pour soprano, ténor chœur et orchestre (1980). RéférencesÉditions modernes
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