La Triennale, anciennement nommée La Force de l'art, est une manifestation culturelle organisée tous les trois ans, et ayant pour objectif de donner un aperçu de l'activité artistique en France, tant celle des artistes français que celle d'artistes étrangers travaillant en France, qu'ils soient vivants ou non.
Les deux premières éditions de la Triennale, souhaitée à l'origine par Dominique de Villepin[réf. souhaitée], se sont déroulées en 2006 et en 2009 sous la nef du Grand Palais (Paris). La dernière édition s'est tenue en 2012 au nouveau Palais de Tokyo, dont cela a été l'exposition d'inauguration.
Principe
L'objectif de La Triennale[1] est de donner un panorama de l'art contemporain en France, une certaine idée des grands thèmes abordés actuellement par les artistes, et de la manière dont ils sont traités. À côté des têtes d'affiches contemporaines, les commissaires peuvent y exposer des artistes plus historiques, certains faisant déjà partie de l'histoire de l'art.
Cette manifestation invite le public, tous les trois ans, à découvrir et à comprendre l'art d'aujourd'hui et son influence sur les représentations de notre société. Elle repose sur des « propositions », ou « cartes blanches », faites par des personnalités issues du monde de l'art, qui présentent leur vision de la création contemporaine :
La Triennale est ainsi constituée de multiples expositions personnelles, incarnant une diversité de générations et de points de vue sur l'art contemporain en France.
Comité de réflexion[1] : Patrick Bongers (président du Comité professionnel des galeries d’art), Henry-Claude Cousseau (directeur de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris), Gilles Fuchs (président de l’Association pour la diffusion internationale de l’art français - ADIAF), Laurent Le Bon (conservateur au Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou), Eric Mangion (directeur du centre d’art de la Villa Arson, Nice), Catherine Millet (directrice de la rédaction d’artpress), Jean-Luc Monterosso (directeur de la Maison européenne de la photographie, Paris), Alain Reinaudo (directeur du département des arts visuels de l’Association française d’action artistique - AFAA), Jean-Charles Vergne (directeur du Fonds régional d’art contemporain - FRAC Auvergne).
Fréquentation : 80 000 visiteurs (moyenne de 3 333 visiteurs par jour)[4].
Fréquentation : 67 286 visiteurs (moyenne de 1 979 visiteurs par jour). En prenant en compte les lieux d'expositions annexes (Louvre, Palais de la découverte, musée Grévin, église Saint-Eustache), la fréquentation est de 107 000 visiteurs (moyenne de 3 057 visiteurs par jour)[4],[8].
Marc Sanchez: Directeur de la production artistique
Sibylle Roquebert: Coordinatrice d'exposition
Justine Mercier, Responsable de la médiation et des publics
Sous le titre « Intense proximité », la troisième édition de La Triennale met l'accent sur les relations, au XXe siècle, entre création artistique et ethnographie. Le projet d'exposition a été conçu avec la participation d'ethnologues, de photographes, de réalisateurs et d'écrivains.
↑Extrait du journal Libération (10 juin 2009) : « Christine Albanel s'est "réjouie du succès" de la triennale consacrée à la création française, qui aurait accueilli "107 000" visiteurs. Mais comme dans ce chiffre global a été généreusement inclus un nombre spéculatif (et invérifiable) de personnes qui ont vu des évènements annexes au Louvre, au palais de la Découverte, au musée Grévin, ou à l'église Saint-Eustache, il dissimule une réalité bien moins reluisante. Pour faire le bon compte, le ministère aurait pu aussi bien ajouter le nombre de Parisiens qui ont aperçu la lumière de la tour Eiffel déréglée par Bertrand Lavier. [...] La réalité est cruelle : le Grand Palais a enregistré 67 286 entrées en 34 jours, soit une moyenne journalière à 1 979. [...] Bonjour le succès ! Et la rentabilité... Sur ce total d'entrées, 37 % étaient gratuites. La vente de billet a rapporté 214 434 euros, 5 % du budget d'investissement. »