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Le toponyme Daille désigne en Savoie le pin sylvestre[1],[2]. Ce mot, géographiquement restreint à la Savoie et la Suisse Romande, est sans doute d'origine ligure. En effet, il ne se rattache à aucune racine connue et les Ligures n'ont imprégné la toponymie et les parlers locaux que dans les Alpes[réf. nécessaire].
Daille est également le « nom vulgaire [pour] la faux »[1]. Il s'agit du nom régional de la faux répandu dans tout le Midi, de l'occitan dalha, "faux"[3] : racine indo-européenne que l'on retrouve dans de nombreuses langues d'Europe avec l'idée de couper, diviser, séparer, cf. sanskrit dàlati, "il met en morceaux"[4].
Morphologie urbaine
Il est composé d'un grand ensemble d'immeubles des années 1970 construits autour d'un vieux village, aisément reconnaissable à son église. L'urbanisation de ces dernières années a regroupé le vieux village avec, entre-autres, les hameaux du Crêt et de l'Illaz en venant de la Daille.
Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN978-2-7171-0263-5), p. 216-219.
↑Henry Suter, « Daille », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
↑Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige ou Dictionnaire provençal-français (Impr. Remontet-Aubin, Aix-en-Provence, 1879-1886, p. 694 ; Louis Alibert, Dictionnaire occitan français selon les parlers languedociens, IEO, Toulouse, 1966-1976[réf. incomplète].
↑(de) August Fick, Vergleichendes Wörterbuch der indogermanischen Sprachen, Göttingen, Vandenhoek & Ruprecht, 1870[réf. incomplète] ; (en) Alexander Mac Bain, An etymological Dictionary of the Gaelic Language, Gairm Publications, Glasgow, 1982[réf. incomplète].