Le Serre de l'Âne situé entre la Charce et La Motte-Chalancon est un site géologique important :
Des strates de calcaire et de marne sont clairement visibles et forment un paysage remarquable.
Le site devrait bientôt[Quand ?] se voir attribuer le titre de « clou d'or », référence internationale marquant la limite de la couche géologique du hauterivien (Jean-Luc NOTHIAS, Le Figaro du 19/8/2018 page 10).
Hydrographie
La commune surplombe la vallée de l'Oule, affluent de l'Eygues.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bellegarde-en-Diois à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 016,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
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Urbanisme
Typologie
Au , La Charce est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (37 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (15,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
1183 : mention de l'église Notre-Dame : Sancta Maria de Carcere (Masures de l'Isle Barbe, 118).
1220 : La Charcer (cartulaire de Die, 62).
1242 : mention de l'église Notre-Dame : Sancta Maria de Carceris (cartulaire de l'Isle Barbe).
1251 : Castrum Sanctae Mariae de Carcere / Carcerem (Masures de l'Isle-Barbe, 173).
1625 : Charssia (archives de la Drôme, E 4647).
1641 : La Charsse (pouillé de Gap).
1891 : La Charce, commune du canton de Rémuzat.
Étymologie
Le nom « Charce » viendrait de carce signifiant « prison ». Certains en déduisent qu'il y eut des geôles en ce lieu[réf. nécessaire].
Certains pensent que le nom « Charce » viendrait de l'oronyme pré-indo-européen *cars désignant des reliefs calcaires et notamment leurs formes particulières d'érosion (cf. karst). On retrouve cette racine dans les villages de Charcier (Jura) et Charcenne (Haute-Saône) ainsi que dans le Charsac, petit ruisseau drômois[réf. nécessaire].
Avant 1790, la Charce était une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette de Sisteron, formant une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église était dédiée à Notre-Dame, et dont les dîmes appartenaient au prieur de Saint-May[13].
De la Révolution à nos jours
La commune de la Charce fait partie du canton de Rémuzat depuis 1790[13].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
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Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2021, la commune comptait 24 habitants[Note 1], en évolution de −31,43 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Restes du château (classé IMH) du XVIe siècle : façade avec deux tours[12].
Le château du XVIe siècle se dresse sur un petit promontoire à la confluence de l'Oule avec l'Establet. Il a été le lieu de villégiature de Philis de La Charce, une héroïne du Dauphiné, qui, en 1692, aurait arrêté la progression des troupes du duc de Savoie[réf. nécessaire].
Il a conservé fort belle allure en retrouvant notamment sa toiture depuis son acquisition par la mairie de La Charce[réf. nécessaire].
Tour situant la frontière entre Drôme et Hautes-Alpes[12].
Non loin de La Charce se trouvent les gorges de Pommerol, l'une des merveilles du Dauphiné, les falaises de Rémuzat et de Saint-May où les vautours ont été réintroduits récemment.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )