Aujourd'hui édité dans la collection Poésie/Gallimard sous la même couverture que Capitale de la douleur, il comprend entre autres le poème qui commence par ce vers devenu célèbre : « La terre est bleue comme une orange[1] ».
Présentation
En 1928, malade, Paul Eluard repart dans un sanatorium avec Gala, où ils passent leur dernier hiver ensemble. C'est à ce moment que Gala, qui était ouvertement la maîtresse de Max Ernst rencontre Salvador Dalí et quitte le poète pour le peintre. Paul Éluard dit à Gala : « Ta chevelure glisse dans l'abîme qui justifie notre éloignement. » Peu après, il fait la connaissance de Maria Benz, une artiste de music-hall d'origine alsacienne surnommée « Nusch »[2] avec qui il se marie en 1934[3]. C'est dans ce contexte qu'est composé ce recueil.
Adaptation musicale
L'œuvre de la compositrice finlandaise Kaija SaariahoGrammaire des rêves (1988–89) pour deux chanteuses et cinq instruments a pour livret un montage consistant principalement en poèmes de L'Amour la poésie : "Je te l'ai dit pour les nuages", "Les corbeaux battent la campagne" et "Mon amour pour avoir figuré mes désirs".
Bibliographie
Louis Parrot, Paul Éluard, Paris, Seghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui no 1 », , nouvelle édition augmentée, postface de Jean Marcenac, 1960.