Léonore Baulac commence la danse à l'âge de quatre ans au conservatoire de Saint-Cloud [5].
En 2000, quand elle a dix ans, une professeure, Monique Servaes, détecte à Suresnes son potentiel pour la danse[6].
À 11 ans et demi, Léonore Baulac passe le concours international de Caen et obtient une médaille d'or[5]. À cette occasion, elle se fait remarquer par des étoiles et des futurs étoiles de l'Opéra de Paris[7]. Agnès Letestu[7] et José Martínez sont dans le jury[8]. Cela décide Léonore Baulac à devenir danseuse.
En 2005, à l'âge de 15 ans, Léonore Baulac est admise à l'École de danse de l’Opéra national de Paris comme élève payante.
En 1re division elle danse le rôle principal de « Soir de fête » de Léo Staats et de « Symphonie en trois mouvements » de Nils Christe lors du spectacle de l'École de Danse.
En 2012 elle tient un rôle de soliste dans le ballet emblématique et virtuose « In the middle somewhat elevated »[9] de William Forsythe .
Promue coryphée
La saison 2013-2014 marque comme un tournant[13], qui permet à Léonore Baulac de gravir les échelons de la hiérarchie du ballet de l'Opéra de Paris.
Elle danse Olympia[9] lors de la reprise de « La Dame aux camélias » de John Neumeier, un rôle de soliste qu’elle reprend en 2014 lors de la tournée de la compagnie au Japon.
Léonore Baulac est promue coryphée[14],[15] le après avoir interprété une variation extraite de « In the middle somewhat elevated »[14] de William Forsythe.
Benjamin Millepied, qui est le directeur du ballet de l'Opéra de Paris depuis le , choisit Léonore Baulac en pour danser dans sa création Daphnis et Chloé[9],[16]. Elle y interprète notamment le rôle de Lycénion.
En elle est soliste dans la création de John Neumeier « Le Chant de la Terre ».
Le elle danse avec François Alu à Bourges[18]un pas de deux contemporain qu'il créé pour eux: « La Sylphide ».
Dans la saison 2015-2016 elle est distribuée dans « Clear, Loud, Bright, Forward/ Opus 19/ The Dreamer/ Thème et variations » une soirée de ballet chorégraphié par George Balanchine, Benjamin Millepied, Jerome Robbins et dans « Quatuor no 4/Die grosse Fuge/Verklärte Nacht » chorégraphié par Anne Teresa De Keersmaeker[19].
Promue première danseuse
Léonore Baulac est promue première danseuse le avec effet au , à l'issue du concours annuel de promotion du ballet de l'Opéra national de Paris[20].
Nommée Étoile à l'Opéra national de Paris
Léonore Baulac est nommée Étoile lors de la dernière représentation à l'Opéra Bastille du Lac des cygnes le , sur proposition d'Aurélie Dupont, directrice de la danse à l'Opéra, par Stéphane Lissner, directeur de l'Opéra[21].
Récompense
Le , Léonore Baulac reçoit conjointement avec Alister Madin le prix de l'AROP[9],[22],[23]. À cette occasion Benjamin Millepied fait réaliser un clip vidéo par Louis de Caunes : « Haut vol »[24].
Activités hors de l'Opéra de Paris
En , Léonore Baulac est choisie pour être la nouvelle égérie Merlet[25] et Souliers de l'Opéra national de Paris.
Léonore Baulac est aussi ambassadrice de l'association What Dance Can Do[26], qui a pour but d'apporter la danse aux enfants, adolescents souffrant de maladies ou de la pauvreté.
« Rain »[28],[29], documentaire d'Olivia Rochette et Gerard-Jan Claes sur le ballet Rain de Anne Teresa De Keersmaeker à l'Opéra national de Paris, 2012, 80 min
« La Danse à tout prix »[30],[31],[32], reportage télévisé de Carlos Simoes, 2012, 129 min, diffusé le sur France 2
« Haut vol », film de Louis de Caunes avec Léonore Baulac et Allister Madin, 1:14 min[24]
Notes et références
↑ abc et d[PDF] Désordres de Samuel Muez au 12 juin 2013, profil de Léonore Baulac sur la page 10 dans le programme du ballet « Désordres » qui est interprété du groupe « 3e étage ».
↑ a et b« La Danse à tout prix », reportage télévisé de Carlos Simoes, diffusé le 26 décembre 2012 sur France 2
↑ a et bAnnonce sur le site de l'Opéra national de Paris.
↑Quand on voit la liste des lauréats du prix de l'AROP, il y a du beau monde. Les lauréats du prix de l'AROP 2013 étaient François Alu et Pierre-Arthur Raveau.
↑ a et bHaut vol interprété par Léonore Baulac et Allister Madin, chorégraphié par Benjamin Millepied, réalisé par Louis de Caunes