Kyōko HayashiKyōko Hayashi
Kyōko Hayashi (林 京子, Hayashi Kyōko , née le et morte le [1]) est une écrivaine japonaise. BiographieHayashi naît à Nagasaki et passe les années 1931-1945 avec sa famille à Shanghai. Elle rentre à Nagasaki en et rejoint le collège pour filles de Nagasaki, d'où elle est mobilisée dans l'usine de munitions Mitsubishi. Elle est présente à l'usine lorsque le bombardement atomique détruit Nagasaki le . Hayashi est gravement malade pendant deux mois, et souffre par la suite d'une santé fragile. Elle étudie les soins infirmiers dans un cours spécial de la faculté féminine de bien-être attachée à l'École de médecine de Nagasaki mais la quitte avant l'obtention du diplôme. Elle commence à écrire en 1962. Son histoire Kumoribi no kōshin (« Procession un jour nuageux ») est publiée en 1967 chez Bungei Shuto. Elle attire pour la première fois une grande attention en 1975 avec un récit autobiographique sur le bombardement, Matsuri no ba (« Rituel de mort ») qui reçoit le prix Akutagawa cette année-là. Futari No Bohyō (« Deux Pierres tombales »), également basé sur son expérience du bombardement, est publié la même année. Ses œuvres dans les années 1970 comprennent également une collection de douze histoires courtes intitulées Gyaman bi-doro (« verre taillé, verre soufflé »), contenant Aki Kan (« la Canette vide ») et Kousa (« Sable jaune »), tous deux publiés pour la première fois en 1978. En 1980, Hayashi publie son premier long roman, Naki ga gotoki (« Comme si rien ne s'était passé »), avec un personnage principal semi-autobiographique. Le thème de Nagasaki se poursuit dans les années 1980 avec Sangai no ie (« Chez soi dans les trois monde »), qui remporte le prix Kawabata, et Michi (« Le Chemin »). L'édition 1990 du prix Tanizaki couronne son livre Yasurakani ima wa nemuri tamae. Hayashi a vécu à proximité de Washington, D.C. de 1985 à 1988. Prix
Titres (sélection)
Références
Liens externes
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