Keolis Brest
Keolis Brest, anciennement Compagnie des transports de la Communauté urbaine de Brest (CTCUB) était une société basée à Brest, en France, destinée à l'exploitation des transports en commun de l'agglomération brestoise. Elle était une filiale à 100 % du groupe Keolis, entreprise spécialisée dans les transports en commun. Le , le réseau Bibus passe dans le giron du groupe RATP Dev, mettant fin à plusieurs décennies d'exploitation par Keolis Brest. La société est dissoute le 7 décembre 2020. ActivitéKeolis Brest exploitait pour le compte de Brest métropole le réseau Bibus, composé d'une ligne de tramway, d'une ligne de téléphérique et d'une vingtaine de lignes de bus régulières, complétées par des lignes de transport à la demande, scolaires et spécifiques (aéroport, base navale ...). Le contrat de délégation de service public (DSP), attribué à Keolis Brest depuis près de 20 ans y compris sous son ancien nom CTCUB, avait été renouvelé à compter du pour une durée de huit ans[1] ; le contrat est prolongé jusqu'au [2]. Le renouvellement se joue entre le sortant Keolis, Transdev et RATP Dev, annoncé en comme vainqueur dans la presse régionale[3]. Le vote des élus de Brest Métropole du entérine le choix de RATP Dev, à travers sa filiale RD Brest, pour un contrat de neuf ans à compter du [4],[5]. Keolis Brest attaque Brest Métropole au motif que son offre n'aurait pas été « correctement appréciée » et l'accuse d'avoir violé la confidentialité des offres ; le jugement du tribunal administratif rendu le a rejeté le second et ultime recours de Keolis[6],[7]. La société, dont le siège avait été ramené à Paris puisque RD Brest a repris les locaux brestois, est officiellement dissoute le 7 décembre 2020 et publiée au journal officiel le 16 décembre suivant[8]. Structure de l'entrepriseCapital socialLe capital de la société (environ 6,6 millions d'euros) était possédé à 100 % par sa maison mère, le groupe Keolis[9]. Effectifs et sitesFin 2018, la société comptait 490 employés dont 345 conducteurs, 75 d'entre eux sont des femmes et 124 sont habilités aussi bien à conduire le tramway que les bus[10],[11],[12]. Les salariés étaient répartis sur deux sites principaux :
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes |