Kenta Izumi
Kenta Izumi (泉 健太, Izumi Kenta ), né le à Sapporo, est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate constitutionnel (PDC). Représentant du Japon depuis 2003 pour la troisième circonscription de Kyoto, il dirige le PDC du au . BiographieNatif de Sapporo et diplômé de l'université de Ritsumeikan à Kyoto[1], Izumi est élu représentant du Japon pour la première fois en 2003 après une candidature infructueuse en 2000[2]. Au départ, Izumi est membre du Parti démocrate du Japon (PDJ). Il remplit plus tard le rôle de responsable des affaires parlementaires du Parti de l'espoir[3],[4]. Il est également adhérent du Parti démocrate du peuple (PDP) jusqu'en 2020, lorsqu'il rejoint le Parti démocrate constitutionnel (PDC)[5]. Izumi est élu président du PDC lors d'un scrutin interne le [5],[6],[7],[8],[9]. Izumi est de nouveau candidat à la présidence du PDC en 2024, s'opposant notamment à Yukio Edano, Yoshihiko Noda et Harumi Yoshida[10]. Sa candidature est notamment soutenue par Ryūichi Yoneyama, Masayo Tanabu et Eri Tokunaga[11]. Prises de positionSelon The Mainichi, Izumi est centriste et conservateur[12]. Amendements constitutionnelsBien qu'il s'oppose à toute modification de l'article 9 de la constitution japonaise, Izumi n'est pas hostile au principe de révision constitutionnelle en lui-même[13]. En ce qui concerne la sécurité nationale, il est défavorable à l'acquisition d'armes nucléaires et au développement d'une force de frappe[14]. Sujets de sociétéIzumi est favorable au mariage homosexuel et à une loi protégeant les droits LGBT[15]. Il se prononce également pour la réduction de la dépendance du Japon à l'énergie nucléaire ainsi que l'augmentation des quotas de travailleurs étrangers, et estime par ailleurs qu'une femme devrait pouvoir monter sur le trône impérial[14]. Politique étrangèreIzumi a apporté son appui à la politique du Premier ministre Fumio Kishida visant à soutenir l'Ukraine après que celle-ci a été envahie par la Russie en 2022, et également salué sa visite dans le pays (en) en , tout en l'invitant à revenir vite au Japon[16]. Il a cependant critiqué le choix de Kishida d'offrir une spatule à riz japonaise traditionnelle au président ukrainien Volodymyr Zelensky, jugeant le cadeau inapproprié face à l'urgence de la guerre[17]. Il a en outre dénoncé le président russe Vladimir Poutine pour avoir menacé d'employer des armes nucléaires[18], et rencontré l'ambassadeur ukrainien au Japon, Serhiï Korsounskyï, à l'occasion d'une collecte de fonds pour l'Ukraine[19]. Favorable au traité sur l'interdiction des armes nucléaires, Izumi encourage le Japon à « ouvrir la voie » vers son application à l'échelle mondiale[18]. Il s'est dit préoccupé par la présence de missiles américains sur le sol japonais et a demandé que le dialogue entre le Japon et la Chine se poursuive pour réduire les tensions en Asie de l'Est, en soulignant les liens entre les deux pays : « Nous avons des liens historiques, culturels très anciens. Nous sommes voisins[18]. » Bien qu'il soutienne l'alliance américano-japonaise[18], Izumi se montre critique de l'accord de statut des forces passé avec les États-Unis et souhaite sa révision[20]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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