Elle fonde sa propre compagnie, Compagnie Karin Vyncke en France en 1988[3].
En 1992, elle revient à Bruxelles, transforme sa compagnie en Aquilon asbl Company Karin Vyncke et s'installe au Pianofabriek[4].
Depuis 1996, elle crée de courtes performances expérimentales sous le nom de Short Dances, dans lesquelles elle mélange différentes disciplines dans des espaces diversifiés (La bourgeoise ensanglantée, 2000, dans le métro de Brouckère à Bruxelles, Shot Dance, 2000, au Fort Napoleon à Ostende, Sugar/Baby/Love, 1999, performance, installation, événement avec 15 plasticiens dans les bains connective à Bruxelles, Palimpsest, 1998, performance dans une installation plastique de Yoris van den Houte, Upside down, 1998, performance dans une vitrine, Beauty Free, 1996, performance dans les caves du Kunstencentrum Vooruit, Gand)[5],[2].
Elle collabore régulièrement avec d'autres compagnies de spectacle (théâtre, cirque)[6].
De 1988 à 2008, elle a créé 16 créations intégrales. Les thèmes principaux tournent généralement autour du pouvoir et de l'impuissance[6].
Outre ses créations chorégraphiques, elle poursuit un travail pédagogique et de performance et de projets à caractère social.
Ainsi s’élabore un travail plus divers, pluridisciplinaire, mêlant des travaux plastiques (collages), des installations (projet Kiosk, projet Karavane).
Dans son travail plastique , elle réalise des installations (projets Kiosk, Karavane), des collages et des vidéos[6].