Julien Burri est journaliste à L'Hebdo de 2011 à la fermeture du magazine en 2016. Il rejoint ensuite la rédaction du quotidien suisse Le Temps[3]. Il travaille à partir de 2016 comme chercheur à l'Université de Lausanne, dans le projet « Gustave Roud, Œuvres complètes »[4].
Il publie plusieurs recueils de poèmes (dont La punition, 1997, Jusqu'à la transparence, 2004, Si Seulement, 2009), ainsi que de récits et romans (dont Poupée, 2009, Muscles, suivi de La Maison, 2014 ou Prendre l'eau, 2017).
Il reçoit en 1997 le prix international jeunes auteurs dans la catégorie théâtre pour la pièce L'étreinte des sables et, en 1998, dans la catégorie poésie[5]. En 2009, il publie son second récit Poupée, roman retenu dans la sélection 2010-2011 du Roman des Romands 2010. L'année suivante, paraît le recueil de nouvelles Beau à vomir. L'auteur reçoit le prix de littérature de la Fondation Vaudoise pour la Culture en 2011. En 2014, il publie un livre tête-bêche, Muscles[6],[7], suivi de La Maison. Le premier texte, un roman, raconte de l'intérieur la vie d'un bodybuilder obsédé par son corps. Le second, La Maison, une prose poétique plus introspective, donne à voir la fin d'une histoire d'amour du point de vue d'une maison vide, peuplée de souvenirs, d'oiseaux et de fantômes. En 2016, paraît un roman, Prendre l'eau[8],[9],[10]qui se déroule au bord du lac Léman, reprend les codes du polar et s'attache à décrire le paysage à travers la vie de cinq personnages. L’auteur continue d’explorer le paysage lacustre et lémanique, mais de manière plus douce, sensuelle et mélancolique, dans le recueil de poèmes Lacunes[11],[12],[13], inspiré des aquarelles de Florence Grivel, publié en 2019.
Depuis 2013, il se produit dans les bibliothèques et les festivals avec des performances mêlant lectures et musique, en duo avec le chanteur et écrivain vaudois Stéphane Blok[14].