Elle meurt le 4 décembre 1818, dans son domicile au no 18 rue du Pérat, à Lyon 2e[3]. Elle est inhumée au cimetière de Loyasse à Lyon, dans le tombeau de la famille Laurencin[4].
Œuvres
Elle participe à des concours académiques et publie en 1777 : Alceste et Méloé, ou Chant de l’Amour maternel, idylle[5]. Et d'Autres poésies très agréables publiées dans l'Almanach des Muses[6].
Elle promeut l’allaitement maternel dans son Épitre d’une femme à son amie, sur l’obligation et les avantages qui doivent déterminer les mères à allaiter leurs enfants qui fut couronné en 1774, par l’Académie de l’Immaculée Conception à Rouen[7].
Son mari lit ce texte au cours de la séance du 2 mai 1775, à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[8].
Distinctions
En 1774 et 1777, par l’Académie de l’Immaculée Conception de Rouen[9], et des notices dans des dictionnaires anciens[10] :
Dictionnaire de Pierre-Joseph Boudier de Villemert (1779)
Dictionnaire Philibert Riballier et Catherine Cosson (1779)
Biographie universelle, ancienne et moderne, vol. 70, Paris, Michaud, (présentation en ligne), p. 392
Michel Le Guern et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Laurencin, Jean Espérance Blandine de », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, Lyon, éd. ASBLA de Lyon, (ISBN978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 769-771.
↑Henri Hours, Maryannick Lavigne-Louis et Marie-Madeleine Vallette d'Osia, Lyon: le Cimetière de Loyasse, Lyon, Conseil général du Rhône, coll. « Préinventaire des monuments et richesses artistiques », , 526 p. (ISBN978-2-910865-03-0), p. 370
↑Caradonna, Jeremy L., « Prendre part au siècle des Lumières. Le concours académique et la culture intellectuelle au XVIIIe siècle », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 64, no. 3, , pp. 633-662. (lire en ligne).
↑Iverson John R., « «Toutes personnes [...] seront admises à concourir». La participation des femmes aux concours académiques. », Dix-huitième Siècle, n°36. Femmes des Lumières., , p. 313-332 (lire en ligne).