Jean Espérance Blandine de LaurencinJean Espérance Blandine de Laurencin
Jean Espérance Blandine de Laurencin est né le , à Chabeuil, Drôme, il est mort le à Lyon. Le comte de Laurencin est un militaire, écrivain et aéronaute français. BiographieIl est le fils aîné de Hugues de Laurencin et de Marie Anne de Patin[1]. Son père est brigadier des armées du roi et Jean s’engage dès son jeune âge. Capitaine de cavalerie à l'âge de seize ans, il est grièvement blessé en Allemagne, au cours de la guerre de Sept-ans[2] à la bataille de Minden le . Il reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis[3]. Le , à Lachassagne, il épouse Julienne dite Julie d'Assier de Lachassagne[4] (née le à Saint-Hippolyte 68, et morte le à Lyon)[5]. Sa femme est une poétesse qui a publié : Alceste et Méloé, ou Chant de l’Amour maternel, idylle, en et d'Autres poésies très agréables dans l’Almanach des Muses[6]. Le couple a six enfants. En 1769, ils habitent au château de Machy, fief de la famille Laurencin[7]. En , il est président du canal de Givors. Le , il devient directeur de la compagnie Perrache, selon le testament de Marie-Anne Perrache. Mais les crues de ruinent son entreprise, il cède au roi Louis XVI les terrains du quartier de Perrache[7]. Cet érudit est un homme de lettres, il entretient des correspondances avec Voltaire, d'Alembert, et J.J.Rousseau qu'il a l'occasion de rencontrer à Lyon[8]. C'est aussi un mécène, il s’intéresse aux ascensions en ballons. Il finance une partie du projet des frères Montgolfier, qui le font participer au premier vol lyonnais le , à Lyon, aux Brotteaux, à bord du ballon baptisé Le Flesselles. Le , à Chabeuil près de la maison de sa mère, s'envole un ballon conçu par Laurencin. Il vole pendant 35 minutes et atterrit à deux lieues de son point de départ[2]. Laurencin invite le roi de Suède qui effectue un voyage en France. A cette occasion, Gustave III de Suède lui propose de devenir le gouverneur de son fils Gustave Adolphe IV, mais préférant rester à Lyon, il refuse[9]. Laurencin organise et finance la montgolfière qu'il nomme La Gustave en son honneur. Le ballon s'envole le à Lyon, emportant M. Fleurant le constructeur et Élisabeth Tible à qui il a laissé sa place[10]. Son rôle durant le siège de Lyon est controversé. Il quitte la ville sous la Terreur. Il se réfugie dans le château de sa femme à Lachassagne[7]. Il ne revient au premier plan qu'à la faveur du Consulat qui fait de lui un conseiller général. Il meurt le , chez lui, au n° 69 rue du Peyrat[11]. Il est inhumé au cimetière de Loyasse à Lyon[12]. Sociétés savantes
Publications
Hommage et postéritéLa rue Laurencin, située dans le 2e arrondissement de Lyon, est nommée en son hommage[8]. Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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