Julie Boulet fut réélue en 2003, puis en 2007. D' à , elle occupa les postes de ministre responsable de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec, ministre déléguée à la Santé et à la Condition des Aînés et ministre déléguée à la Santé, aux Services sociaux et à la Condition des Aînés. En , elle se vit de nouveau confier le poste de ministre responsable de la région de la Mauricie. Aussi, elle fut nommée ministre déléguée aux Transports, fonction qu'elle occupa jusqu'en , soit jusqu'à ce qu'elle devienne ministre titulaire de ce dernier portefeuille, puis, en , elle occupe le poste de Ministre à l'Emploi et de la solidarité sociale.
Elle est nommée ministre du Tourisme par le premier ministre Philippe Couillard en . Pour les élections de 2018, on annonce que sa circonscription de Laviolette sera fusionnée avec celle de Saint-Maurice, dont le député est Pierre Giguère, lui aussi libéral. Elle exige du chef de son parti qu'il tranche le conflit en sa faveur pour qu'elle soit candidate de la nouvelle circonscription. Philippe Couillard accepte en février, mais la députée annonce en mai qu'elle ne se représentera pas[2].
Elle est récipiendaire, en 2005, de la Médaille de l'Assemblée nationale[3].
Scandales
Infraction au code de déontologie de l'Ordre des pharmaciens
Au printemps 2003, Julie Boulet a offert des avantages financiers à des médecins en leur offrant un loyer gratuit dans les locaux de sa pharmacie située à Saint-Tite en Mauricie[4]. Or, l'article 53 du code de déontologie des pharmaciens du Québec interdit formellement ce genre de pratique qui induit un conflit d'intérêts marqué entre médecin et pharmacien[5]. Malgré le verdict confirmant la faute éthique commise par Mme Boulet, l'ordre des pharmaciens du Québec jugera inutile de prendre des mesures coercitives.
Convocation par la commission Charbonneau
En , la commission Charbonneau convoque l'ex-ministre des transports pour répondre d'un certain nombre d'irrégularités soulevées en 2009 par le vérificateur général du Québec Renaud Lachance, des irrégularités commises durant le mandat de Mme Boulet alors ministre[6]. M. Lachance dresse une longue liste dont un cas particulier, celui de la firme ABC Rive-Nord appartenant au confrère Libéral de Mme Boulet, David Whissell. La firme du député Whissell aura reçu un contrat après une intervention directe du ministère des transports ayant consisté à contourner son propre processus d'appel d'offre en faveur de l'entreprise. Le ministère de Mme Boulet prétendra qu'il n'y avait pas compétition pour justifier son geste alors que c'était pourtant le cas, a pu rétablir le vérificateur[7].
De retour en Chambre, le , elle adresse un doigt d'honneur au député Stéphane Bergeron qui lui posait une question à propos de son passage devant la commission Charbonneau, un geste sans précédent à l'Assemblée nationale. Interrogée par la presse sur son geste, elle présente des excuses au député de Verchères, justifiant de sa fatigue après son audition[8].