Julia Karen Steinberger naît en 1974 à Genève[1],[2]. Elle est originaire d'Onex, dans le même canton[3] et possède également les nationalités américaine et britannique[4]. Elle est la fille de Cynthia Steinberger et du prix Nobel de physiqueJack Steinberger, tous deux américains[1]. Elle a un frère cadet[1].
En 2022, elle est nommée coresponsable (avec Giorgos Kallis et Jason Hickel à Barcelone) d'un projet de recherche européen intitulé « pacte post-croissance » (Post-Growth Deal, REAL), financé à hauteur de 10 millions d’euros sur 6 ans, par le Conseil européen de la recherche[8],[9].
Engagement politique
Elle est candidate au Conseil national en 2019 sur la liste de « Ensemble à Gauche – Pour une écologie anticapitaliste » dans le canton de Genève[10]. Elle finit avec 2 325 voix première de sa liste, qui n'obtient que 1,80 % des suffrages du canton et aucun siège[11].
Elle s'est engagée dans le mouvement Extinction Rebellion dès les premières grèves du climat, au Royaume-Uni, puis, en Suisse, dans Degrowth Switzerland (décroissance) et dans Renovate Switzerland[12]. Le , elle est arrêtée pendant quelques heures à la suite d'une action civile non violente de blocage d'une autoroute à Berne avec Renovate Switzerland[13]. Elle témoigne à ce sujet :
« Le militantisme est une façon d’interpeller la société sur ses priorités et, pour moi, l’unique moyen de ne pas me sentir en déphasage avec mon environnement, avec cette planète et cette biosphère, ou de ne pas trahir les autres êtres humains (…) Je ne vois pas d'autre méthode pour transformer notre situation à la fois urgente et désespérée, pour appeler de nos rêves et actions un monde possible, plein de vie, juste et exempt de cataclysmes. »[14]
Avec trois autres personnalités féminines suisses (Irène Wettstein, Valérie D'Acremont, Bastienne Joerchel), Julia Steinberger organise en 2023 une « Marche Bleue » pour le climat, de Genève à Berne, réunissant plusieurs centaines de personnes durant trois semaines[16].
Elle s'est également engagée dans la cause propalestinnienne, notamment au sein de l'Université de Lausanne[17].
↑Sophie Dupont, « Attention à la marche! : Quatre femmes lancent une marche de Genève à Berne pour relever le défi du changement climatique », Le Courrier, (lire en ligne, consulté le ).