Universitaire spécialisé en physique nucléaire, il est élu au conseil municipal de Valladolid en 1979, au Sénat en 1982 et aux Cortes de Castille-et-León en 1983. Cette même année, il devient membre du gouvernement régional, dont il prend la présidence en 1986. L'année suivante, il est nommé dans la haute fonction publique espagnole et se retire de la vie politique.
Il a brièvement enseigné, entre 1959 et 1961, la physique atomique, moléculaire et nucléaire à la faculté de sciences de l'université de Valladolid, dont il a un temps été vice-doyen.
Le 3 juin suivant, il est nommé conseiller au Gouvernement intérieur et à l'Administration territoriale de la Junte, dans le premier gouvernement du président socialiste Demetrio Madrid. Lors du remaniement orchestré le , il prend les fonctions de conseiller à la Présidence et à l'Administration territoriale. Lors des élections générales anticipées du 22 juin 1986, il est réélu sénateur, par environ 108 000 voix, se plaçant de nouveau en troisième position.
Président de la Junte de Castille-et-León
Mis en examen par la cour territoriale de Valladolid pour vente illégale d'entreprise, Demetrio Madrid annonce sa démission le , moins d'un an avant les prochaines élections régionales[1]. Trois jours plus tard, la commission exécutive régionale du Parti socialiste de Castille-et-León-PSOE (PSCyL-PSOE) débat de la succession. Le consensus se forme initialement sur le conseiller aux Transports, Juan Antonio Lorenzo, mais le secrétaire général du parti, Juan José Laborda, rappelle que le président ne pourra être que transitoire, puisque lui-même sera chef de file aux prochaines élections, ce qui fait basculer la majorité en faveur de Nalda, au grand dam des trois quarts des membres du gouvernement[2]. Le 3 novembre, la direction fédérale confirme la candidature du conseiller à la Présidence[3].
Réélu député régional de la province de Valladolid aux élections régionales du , alors même que le PSCyL-PSOE passe dans l'opposition, il se représente au Sénat lors des élections générales anticipées du 29 octobre 1989, mais n'est pas réélu, arrivant seulement en sixième position avec 94 000 suffrages. Toutefois, il est nommé, le 16 décembre suivant, président de l'Institut national d'administration publique (INAP), poste qu'il occupe jusqu'au .
En sa qualité d'ancien président de la Junte de Castille-et-León, il devient membre de droit du conseil consultatif de la communauté autonome, lors de sa constitution en .