Joseph MicèuJoseph Micèu
Joseph Micèu, (Giusep Micèu[1] ou Giausep Micèu[2] selon les graphies italianisantes, Josèp Michèu[1] selon la norme classique) né le à Nice[2] (département des Alpes-Maritimes sous la 1re République) et mort le à Nice, est un prêtre catholique, auteur de la première grammaire de la langue niçoise en niçois. BiographieEnfance et formationJoseph Micèu est né dans une famille d'artisans ; en effet, son père, André Micèu, est maître maçon[3]. Après des études au séminaire, il est ordonné prêtre en 1822. CarrièreJoseph Micèu est nommé recteur de l'église annexe de Saint-Étienne dans la campagne niçoise[2] le . Cette église ayant été par la suite érigée en paroisse, il en est nommé curé le , fonction qu'il occupa jusqu'à sa retraite le [2]. Il publie en 1840 la première grammaire de la langue niçoise, en niçois[4] destinée « à la jeunesse ouvrière » et « au grand nombre d'étrangers » qui viennent passer l'hiver à Nice[5]. Sa grammaire est divisée en quatre parties (le discours, l'orthographe et la prononciation, les parties du discours, la syntaxe) et est suivie de deux dialogues traduits en français : « Le Maître d'atelier et l'Ouvrier » « Le Propriétaire et son Rentier ») ainsi que d'une légende (« Le trésor de Cimiez »). Micèu est également correspondant du journal Il Nicese, hebdomadaire bilingue français-italien, dans lequel il publie des articles en français sur des sujets divers : biographies d'ecclésiastiques niçois contemporains, économie rurale, poèmes[2]. Il est aussi l'auteur d'un recueil de poésies niçoises (Recueigl de poesia nissardi)[6]. Ses Notes sur la vie de Kem, inspirées par le même personnage que la Némaida de Rancher, reste inédit [3]. Notes et références
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