Né tardivement au sein d'une famille d'ouvriers agricoles illettrés [2], Joseph Bonafont devient vicaire d'Arles-sur-Tech puis de la ville de Rivesaltes. En 1904 il devient curé d'Ille-sur-Têt et chanoine de Perpignan, fonctions qu'il occupe jusqu'à sa mort[3].
Défenseur et pilier de la Renaissance catalane dans le Roussillon, il est l'auteur de la première anthologie de poésie catalane du Roussillon. Il est membre fondateur de la Société d'études catalanes en 1906 et son vice-président[1]. En 1912, il est majoral du Félibrige. En 1921, il fonde la Revue historique et littéraire du diocèse de Perpignan[4]. Il collabore aux revues du Roussillon, notamment dans la Revue Catalane.
Œuvres
(ca) Garbera catalana, Perpinyà, Imprempta de Carlós Latrobe, (lire en ligne).
(ca) Antoni Jofre, Obras de Antoni Jofre. Las Bruxas de Carança, l'Escupinyada de Satanas, la Dona forte, etc., visuradas, annotadas y aumentadas per lo pastorellet de la vall d'Arles,..., Perpinyà, Imprempta de Carlós Latrobe, (lire en ligne).
(ca) Ais y albades, Perpinya, Impr. J. Comet, (lire en ligne).
↑Revue d'histoire de l'Église de France, Société d'histoire ecclésiastique de la France, (lire en ligne)
↑Enric Prat et Pep Vila, « Pastorellet de la Vall d'Arles (Josep Bonafont) en el centcinquantenari del seu naixement, Lo », Annals de l'Institut d'Estudis Gironins, , p. 335–373 (ISSN2339-9937, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Joseph F. Byrnes, Catholic and French Forever: Religious and National Identity in Modern France, Penn State Press, (ISBN978-0-271-04779-9, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
(ca) « Lo Pastorellet de la Vall d'Arles », Cahier des amis du vieux Ille et des villages voisins, nos 89-90,
(ca) Enric Prat et Pep Vila, « Pastorellet de la Vall d’Arles (Josep Bonafont) en el centcinquantenari del seu naixement, Lo », Annals de l’Institut d’Estudis Gironins, vol. 47, , p. 335-373 (lire en ligne)