Joseph-Marie EssombaJoseph-Marie Essomba
Joseph-Marie Essomba, né le à Mvengue II (Province du sud Cameroun)[1], et mort le à Yaoundé[2], est un archéologue, historien et universitaire camerounais. Professeur émérite d'université, il fut président du Comité national camerounais des musées (ICOM-Cameroun) de 1978 à 2013[3]. Il a été, tour à tour, chef de service adjoint de la conservation, directeur adjoint et directeur des affaires culturelles au ministère de l'Information et de la Culture du Cameroun. BiographieC'est en 1975, après l'obtention de son doctorat de IIIe cycle en archéologie et histoire ancienne à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, que Joseph-Marie Essomba a intégré la Faculté des arts, lettres et sciences humaines de l'université de Yaoundé I, en qualité de chargé de cours-délégué. Il enseigne l'histoire et l'archéologie. Il est promu au grade magistral en 1991 comme maître de conférences. En 1993 il est nommé chef de département d'histoire, fonction qu'il occupe pendant sept ans. En qualité de doyen de la Faculté des arts, lettres et sciences humaines de 1997 à 1999, il mit en pratique la réforme universitaire de 1993. Au sein de l'université de Yaoundé I, il va accéder à tous les grades, jusqu'au stade terminal de professeur titulaire des universités en 1999. Enseignant à ENS, École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication de Yaoundé (ESIJY),Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) de 1983 à 2004. Il a dispensé des enseignements portant sur des thématiques diverses exemple l'archéologie[4], discipline qu'il fit introduire dans les programmes au Département d'histoire. Joseph-Marie Essomba a formé de nombreux étudiants dont certains sont devenus ses collègues. Ce fut à Yaoundé, sur invitation de Joseph-Marie Essomba, que Cheikh Anta Diop délivra l'un de ses derniers messages. Quand il ne fut plus doyen, il se replia dans son département d'archéologie dont il était le fondateur et le premier chef. Ainsi après avoir été chef du département d'histoire, il devint chef du département des arts et archéologie de 2000 à 2004. Il structura ce dernier, et engagea des programmes de recherches. De 2005 à 2007, il est recteur à l'Institut Ndi-Samba supérieur (université de Yaoundé-Sud). Il a sillonné le monde pour participer à plusieurs conférences, table-rondes, séminaires et colloques de 1976 à 2008 sur le plan national et international. Il fut membre de plusieurs associations nationales et internationales (ICOM, OMSA, ICOMOS...). PublicationsPlusieurs thèses, projets de recherche, mémoire dirigés et plusieurs ouvrages et articles à son actif :
Quelques titres peuvent être retenus[4] :
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