José Maria Zaldua Corta, alias Aitona, est un membre historique, chef de l'appareil logistique de l'organisation indépendantiste Euskadi ta Askatasuna (ETA). Il est surtout un expert en explosifs. Il entre dans le commando légal[1]Urola, où il se met immédiatement en action avec, le , l'attentat contre une voiture de la garde civile à Urretxu qui cause la mort de deux d'entre eux, José Rodriguez de Lama et Lucio Revilla Alonso. La suite n'est qu'une liste sanglante[2].
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
: mitraillage d'un véhicule de la garde civile.
: attentat contre une Land-Rover de la garde civile à Azkoitia qui fait un mort et un blessé grave. Quand les secours arrivent, une deuxième bombe explose, causant le décès de deux autres gardes.
: assassinat du maire d'Olaberria (Guipuscoa) José Antonio Vivot Undabarrena, en compagnie de Saldi.
Aitona éprouve le besoin de se mettre en retrait. Installé au Mexique, en Algérie en 1987, en Uruguay pendant dix ans puis en France. Il ne coupe pas pour autant le contact avec l'organisation, puisqu'on le signale en compagnie de José Ramón Martinez de la Fuente Inchaurregui, Juan Valle Álvarez et Agustin Imaz Sorozabal. L'état major décide alors de le faire revenir, car on manque cruellement de cadres, à la suite des arrestations décidées par les autorités françaises. Le , il est arrêté et déféré devant le juge de Bayonne pour détention illicite d'arme et mis en liberté un mois plus tard. Il faut attendre dix ans de plus pour qu'il retourne en prison à Gradignan le [2].
Il sera découvert à Ciboure, avec son fils, au domicile de deux sympathisants, Ladislas Lamouguerre et Marie-Hélène Marguirault. Il n'y reste que quarante jours car le tribunal de Pau n'a pas reçu à temps des documents réclamés à l'Espagne, à la suite d'une erreur informatique. Le premier délit pour lequel il avait été arrêté étant prescrit (absence de preuves réclamées à Madrid), il ne peut être question de lui imputer les sept autres motifs d'inculpation[2].
Notes et références
↑Commando dont les membres ne sont pas connus des services de police.