Joone (entreprise)

Joone
Création 2017
Fondateurs Carole Juge-Llewellyn
Siège social 13 bis avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris
Activité puériculture, hygiène, fabrication et vente en ligne de produits d'hygiène, de puériculture et de cosmétique
Produits Couches-Culottes
Lingettes
cosmétiques
Vêtements et accessoires bébé
Société mère SAS NOO CORP
Site web www.joone.fr

Chiffre d'affaires 20 millions € (2020)

Joone est une entreprise française spécialisée dans la vente en ligne de produits d’hygiène et de cosmétiques créée en . C'est également la marque commerciale sous laquelle l'entreprise vend ses produits.

Historique

Carole Juge-Llewellyn crée Joone en 2017[1].

En , la marque est présente dans 28 pays, principalement européens[2] et affiche un chiffre d'affaires de près de 20 millions d'euros (contre 1 million en 2018)[3],[4].

En septembre de la même année, la direction de la start-up qui revendique alors 3% du marché français réalise une levée de fonds de 10 millions d'euros[5],[6]. L'entreprise emploie alors plus de 50 salariés, vend plus de 3 millions de couches par mois et livre dans plus de 35 pays[7],[8]

Joone intègre le French Tech Next 120 en 2021[9].

Le 10 février 2022, Noo Corp est condamnée pour actes de dénigrement fautif à l'égard de concurrents et d'allégations commerciales trompeuses à l'égard des consommateurs, en prétendant commercialiser des couches « garanties 0 % produits nocifs »[10],[11].

En 2024, Joone signe un partenariat avec Carrefour qui lui permet d'être distribué dans les magasins du groupe[12]

Produits

La marque vend des couches par abonnement et une ligne de soins. Ses cosmétiques sont fabriqués en France[13].

En 2017, elle devient la première entreprise à publier l'analyse toxicologique de ses couches[14],[15],[16].

En , 60 Millions de consommateurs relève des substances « potentiellement toxiques en très faible quantité » dans certaines couches infantiles précisant : « le risque sanitaire semble donc minime a priori »[17]. Joone est la marque la mieux notée[18],[19],[20].

En , une enquête de la DGCCRF relative aux substances présentes dans les couches classe la marque parmi celles les plus saines du marché[21],[22]. La même année, elle rend disponible via son espace client, la traçabilité de ses produits en utilisant la blockchain[23].

En avril 2023, Joone lance la couche anti-inflation à 29 centimes l'unités[24].

Positionnement

Avec un coût plus élevé que chez les concurrents tels Pampers ou Lotus[25], l'image de la marque repose principalement sur la transparence et l'écologie[26]. Elle propose également un modèle d'abonnement sans frais et sans engagement[25].

Notes et références

  1. Ghizlaine Badri, « Joone, les couches écolo par abonnement », sur LExpansion.com, (consulté le )
  2. Claire Charbonnel, « Santé - Les couches Joone : des couches sans aucun résidu toxique », sur France Bleu, (consulté le )
  3. Laure Croiset, « Carole Juge Llewellyn, fondatrice couche écolo Joone », sur Challenges, (consulté le )
  4. « La marque Joone lance une couche « anti-inflation » », sur lejdd.fr, (consulté le )
  5. Guillaume Bregeras, « Hygiène-beauté : Joone lève 10 millions d'euros », Les Échos, (consulté le ).
  6. Geraldine Russell, « Joone, le poids lourd des tout-petits qui veut se passer des supermarchés », sur Maddyness, (consulté le )
  7. Laure Croiset, « Carole Juge Llewellyn, fondatrice couche écolo Joone », sur Challenges, (consulté le )
  8. « Carole Juge-Llewellyn, fondatrice de Joone : prof à l’université, actrice, miss… et entrepreneure » Accès libre, sur bigmedia,
  9. Frédéric Bianchi, « French Tech: Le Slip Français et Feed sortent du Next 120, Joone et Meilleurstaux entrent », sur BFM Business, (consulté le )
  10. Mélodie Capronnier, « Une marque de couches qui affirmait être la seule du marché à ne contenir aucun produit toxique condamnée » Accès libre, sur Magic Maman (consulté le ).
  11. « Noo Corp (Joone) condamnée en appel pour dénigrement fautif et pratiques commerciales trompeuses » Accès libre, sur Points de Vente, le magazine de la distribution et du commerce, (consulté le ).
  12. Adrien Lelièvre, « Etre en magasin ou pas, le dilemme des marques nées sur Internet » Accès payant, sur Les Échos,
  13. Marion Géliot, « Carole Juge-Llewellyn, celle qui protège nos bébés des toxiques », sur Madame Figaro, (consulté le )
  14. Patrick Cappelli, « Carole Juge-Llewellyn met de la transparence dans les couches pour bébés », sur La Tribune (consulté le )
  15. bpifrance, « Carole Juge-Llewellyn, fondatrice de Joone : prof à l’université, actrice, miss… et entrepreneure » Accès libre, sur Bpifrance,
  16. Laure Croiset, « Carole Juge Llewellyn, fondatrice couche écolo Joone », sur Challenges, (consulté le )
  17. « Des résidus toxiques toujours présents dans les couches de bébé », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Valentin Etancelin et AFP, « Les couches de votre bébé contiennent sans doute des pesticides, alerte « 60 millions de consommateurs » », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  19. « Test de couches bébé : À quand l'absence de résidus toxiques ? », sur 60 millions de consommateurs, (consulté le ).
  20. Aurélie Lebelle, « De miss Auvergne aux couches écolos : Carole Juge-Llewellyn, la business modèle », Le Parisien, (consulté le ).
  21. Substances chimiques dans les couches pour bébés : l’enquête de la DGCCRF confirme l’amélioration de la qualité des produits et l’absence de dépassement des seuils sanitaires, 2 juillet 2020 [lire en ligne (page consultée le 2 juillet 2020)]
  22. Alice Sangouard, « Ces cinq marques de couche pour bébés sont les bons élèves français », sur Le Huffington Post, (consulté le )
  23. La Revue du Digital, « Le site e-commerce Joone trace la fabrication des couches pour bébé par blockchain », sur La Revue du Digital, (consulté le )
  24. « La marque Joone lance une couche « anti-inflation » », sur lejdd.fr, (consulté le )
  25. a et b Laure Croiset, « Avec Joone, elle a créé la couche pour bébés la plus écolo », sur Challenges, (consulté le )
  26. Margaux Steinmyller, « Paris : rencontre avec Carole Juge-Llewellyn de JOONE », sur MilK, (consulté le )