Son modèle économique repose essentiellement sur l'évènementiel (la Maddy Keynote) et la production de marketing de contenu.
Histoire
Le média est cofondé en 2013 par Louis Carle et Étienne Portais[1],[2].
En 2020, Maddyness lance une version en anglais de son site, pilotée depuis le Royaume-Uni[3],[4].
L'investisseur Marc Menasé fait son entrée, en 2023, dans l'actionnariat du média[1],[5]. L'objectif est, notamment, « d'accélérer son développement […] à l'international » avec l'ouverture de bureaux en Espagne et en Italie[6],[7].
Ligne éditoriale
Publications
Maddyness propose des articles d'actualités, interviews, classements et tribunes dont le public cible est les entrepreneurs, les fonds d'investissements, les décideurs ainsi que les dirigeants[1],[8]. Le lectorat visé a majoritairement entre 25 et 45 ans. Le média a publié un ouvrage « BackPack » en 2014, réédité depuis[9],[10]. Maddyness produit également des podcasts[11].
Dans le cadre de la production de brand content, le média a notamment travaillé avec Orange[12] et Google[13].
Le site parodique « Naddymess » est apparu en 2018 et s'inscrit dans la lignée du Gorafi ou de The Onion[14],[15]. Le média des startups est lui-même coutumier de poissons d'avril qui ont pour objectif « de souligner les travers de la tech et des médias tech »[16],[14].
Maddy Keynote
La Maddy Keynote (également stylisée M/KN[17]) est un festival annuel qui présente, depuis 2015 les dernières innovations et transformations, lancé à la suite de la disparition de la conférence LeWeb[18],[19],[20].
Parmi les faits notables, en 2016, à l'occasion de la Maddy Keynote, Uber annonce ouvrir sa plateforme aux taxis[21]. En outre, Julian Assange est intervenu en visioconférence en 2018 [22]. L'année suivante, l'édition 2019, portait sur le thème 2084 (en référence au célèbre ouvrage)[23],[24].
Modèle économique
Le modèle économique du média repose essentiellement sur l'évènementiel[5] (dont la Maddy Keynote), sur la publicité[19] ainsi que sur la production de brand content et de contenus en marque blanche[1]. Selon Les Echos, la société est rentable de sa création jusqu'en 2019 avant de le redevenir dès 2022[1],[19]. À l'instar des autres acteurs de l'évènementiel, le média a souffert durant la crise sanitaire en 2020 et en 2021[1],[5],[25].
Actionnariat
En février 2023, Marc Menasé acquiert 54 % du capital de la holdingMaddy pour un montant non divulgué[5],[1]. Les parts restantes appartiennent aux deux cofondateurs, Louis Carle et Étienne Portais[1],[5].
↑Maddyness a été créé en 2012 par Louis Carle sous la forme d'un blog, puis est devenu un média à part entière en 2013 avec Julien Bengué. Ce dernier a, depuis, quitté le média.
↑Delphine Soulas-Gesson, « Et aussi Maddyness », Stratégies – Le 13H,
↑« Le média Maddyness, qui s'adosse désormais à l'investisseur Marc MENASE, va ouvrir deux nouveaux bureaux en Espagne et en Italie et développer de nouvelles offres BtoB dédiées », La Correspondance de la Presse,
↑ ab et cS. Loi., « Le média des start-up Maddyness lève des fonds », Les Echos (au format papier), , p. 21
↑Annoncée et programmée pour le 18 novembre 2015, la première édition fut décalée au début de l'année 2016, en raison des attentats survenus quelques jours auparavant.