John Seward Johnson IIJohn Seward Johnson II
John Seward Johnson II (né le à New Brunswick au New Jersey et mort le à Key West en Floride)[1] est un sculpteur américain[2]. Il est également le petit-fils de Robert Wood Johnson I, cofondateur de la compagnie Johnson & Johnson. BiographieÉgalement connu sous les noms de J. Seward Johnson, Jr. et de Seward Johnson, John Seward Johnson II est né en 1930 au New Jersey. Son père était le fils Robert Wood Johnson I, un des fondateurs de la multinationale médicale et pharmaceutique Johnson & Johnson. Sa mère, Ruth Dill, était la sœur de l’actrice Diana Dill. Après son service militaire durant la guerre de Corée, Johnson travaille pour Johnson & Johnson jusqu’en 1962, quand son oncle Robert Wood Johnson II le congédie. Il se tourne alors vers la peinture avant de se consacrer à la sculpture à partir de 1968[3]. Il se fait d'abord connaître par ses statues en bronze ou en aluminium peint, représentant des personnages de la vie de tous les jours et souvent mis en contexte. Il crée également des sculptures monumentales, souvent inspirées de photographies, et des reproductions de toiles célèbres en trois dimensions et en grand format. Johnson a été mêlé à la saga judiciaire après le décès de son père en 1983 qui avait légué l'entièreté de sa fortune à sa jeune épouse Barbara Piasecka Johnson. Une entente hors-cour a finalement été conclue en faveur des six enfants plaignants pour un partage d’environ 12 % de l’héritage. Œuvres principalesL'œuvre de Seward Johnson se regroupe en trois catégories principales[4] :
Quelques-unes de ces œuvres :
ControversesLe travail de Seward Johnson fait souvent l'objet de controverses. L'utilisation de logiciels informatiques pour modéliser un sujet en trois dimensions et même fabriquer la sculpture, ainsi que les sujets eux-mêmes, souvent à partir d'une œuvre ou d'un travail déjà connu, soulèvent des doutes non seulement quant à la légitimité de la démarche, mais également sur la valeur artistique intrinsèque de telles productions. Bien que les œuvres de Johnson attirent un public populaire enthousiaste, elles sont jugées sévèrement dans les milieux muséaux et par les critiques d'art qui n'y voient qu'une imitation sans valeur. Plusieurs œuvres suscitent également des objections par rapport à la notion de propriété intellectuelle. PhilanthropieJohnson contribue généreusement à l'art contemporain. Lui-même subventionne souvent ses propres expositions, avant de faire don de ses œuvres à des fins caritatives. En 1974, il crée la Johnson Atelier Technical Institute of Sculpture, une fonderie qui lui permet de produire ses propres œuvres, mais également celles de jeunes sculpteurs de talent, attirés par la qualité des installations. En 1984, il met sur pied la fondation The Sculpture Foundation, par laquelle il fait connaître son travail et celui d’autres sculpteurs. Il a dans ce but acheté un vaste terrain à Hamilton dans le New Jersey pour y installer, à partir de 1992, le Grounds for Sculpture où plus de deux cents sculptures contemporaines sont disséminées dans le parc aménagé. L'ensemble offre ainsi un cadre invitant au public pour se familiariser avec la sculpture et l'art contemporains. Parmi les artistes exposés, mentionnons Clement Meadmore, Anthony Caro, Beverly Pepper, Kiki Smith, George Segal, Magdalena Abakanowicz, Isaac Witkin et bien sûr Seward Johnson lui-même. Notes et références
Liens externes
|