John Fahey (homme politique)
John Joseph Fahey est un homme politique australien né le à Wellington et mort le [1]. Il a été le trente-huitième Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud du au et fut ministre fédéral des Finances de 1996 à 2001. Il fut député de Nouvelle-Galles du Sud de 1984 à 1996 puis député du Parlement fédéral de 1996 à 2001. Il a été un joueur de rugby à XIII connu dans sa jeunesse et est l'actuel président de l'agence mondiale antidopage. BiographieJeunesseJohn Fahey est né à Wellington en Nouvelle-Zélande et émigra avec sa famille à Picton en Nouvelle-Galles du Sud en 1956. Il fit ses études supérieures à l'université de Sydney. Il épousa Colleen Maree McGurren en 1968 et ils ont eu deux filles et un garçon. Il prit la nationalité australienne en 1973[2]. PolitiqueJohn Fahey remporta le siège de député de la circonscription de Camden pour le parti libéral en 1984. Il devint ministre en 1988 et en , Premier ministre après la démission forcée de son prédécesseur Nick Greiner à la suite d'une enquête de corruption. Il fut battu de justesse aux élections de par Bob Carr. Il devint alors député fédéral de la circonscription de Macarthur de 1996 et 2001. Il fut ministre des Finances de John Howard et démissionna de toutes ses fonctions lorsqu'il dut être opéré d'un cancer du poumon. Agence mondiale antidopage (AMA)Le , John Fahey fut élu président de l'Agence mondiale antidopage. En , après la décision de l'UCI de retirer ses sept succès au Tour de France à Lance Armstrong pour dopage, John Fahey déclare dans un entretien avec la radio australienne ABC : « Tout le monde se dopait pendant l’ère Armstrong »[3]. « Il y a eu une période durant laquelle la culture dans le cyclisme voulait que tout le monde se dope. Il n’y a aucun doute là-dessus et les dirigeants du cyclisme doivent assumer leurs responsabilités ». Dans un entretien avec la chaîne de télévision Fox Sports, John Fahey a estimé que la Fédération internationale retrouverait sa crédibilité si les dirigeants en place durant l’ère Armstrong ne figurent plus dans l’organigramme[3]. Références
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