Johann Nikolaus SeipJohann Nikolaus Seip
Johann Nikolaus Seip, né le à Marbourg, dans le landgraviat de Hesse-Cassel, et mort le dans la même ville, est un théologien luthérien allemand. BiographieFils du commerçant Heinrich Daniel Seip et son épouse Anne Elisabeth, elle-même fille du maire de Marbourg Johann Nikolaus Rabe, il est orphelin assez jeune ; il est recueilli par un parent à Wittelsberg (maintenant un quartier de la commune Ebsdorfergrund), où il fait ses premières études. En , il quitte le Gymnasium Philippinum (de) de Marbourg ; il s'inscrit à l'université de Marbourg en . Il suit alors les cours de langues orientales de Johann Joachim Schröder, Nikolaus Wilhelm Schröder (de), de Andreas Böhm (de) et Johann Konrad Spangenberg (de) en philosophie et mathématiques. À partir de 1745, il poursuit ses études, en théologie, à l'Université de Rinteln (de) avec Johann Nicolaus Funck, Friedrich Wilhelm Bierling et Wigand Kahler (de). En 1747, il se rend à l'Université d'Iéna pour approfondir ses études théologiques avec Johann Georg Walch, Friedrich Andreas Hallbauer (de), Joachim Georg Darjes, Georg Erhard Hamberger, Johann Rudolph Engau (de) et Christian Gottlieb Buder (de). Il s'approprie les méthodes et le langage du wolffianisme. En 1748, il retourne dans sa ville natale en passant par Leipzig, Halle-sur-Saale, Erfurt et Göttingen ; à Halle il rencontre notamment Siegmund Jakob Baumgarten. À Marbourg, il obtint le diplôme universitaire de maître (« magister ») en philosophie le , en soutenant une dissertation inaugurale intitulée « De pathologia divina seu de affectibus divinis » et une conférence « De insigni usu et praestantia philosophiae ». Il donne ensuite et jusqu'en 1758 des cours à la Marburger Hochschule en philosophie, morale théologique et wikt:homilétique, devient en 1752 membre de la Deutsche Gesellschaft zu Göttingen (de). Il publie divers travaux durant cette période, comme « De conversione philosophica », « De conversionis philosophicae mediis », « De cultu Dei mechanico ». En 1753, il devient pasteur à Betziesdorf (maintenant un quartier de Kirchhain), mais dès 1754 il est rappelé comme sous-diacre à Marbourg. Parallèlement à ses activités pastorales, il poursuit ses enseignements académiques pendant cette temps et publie de nombreux textes, en allemand. Il devient le surintendant ainsi que membre du consistoire associé. A Marbourg, il a construit un orphelinat et est resté le plus haut dignitaire protestant de la ville jusqu'à la fin de sa vie. PublicationsLes publications sont listées dans le Lexikon de Meusel :
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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