En 2005, Smith a reçu le prix NEA Jazz Masters du National Endowment for the Arts, la plus haute distinction que les États-Unis accordent aux musiciens de jazz.
Biographie
Très influencé par le gospel et le blues, Jimmy Smith[1] fut lauréat d’un concours de piano amateur à l’âge de neuf ans. Après avoir un temps étudié la contrebasse[2], en 1948, il fut engagé dans un big band de Philadelphie, où il découvrit l'orgue Hammond B3[3] qui allait lui apporter la célébrité. Il rencontra ses premiers succès dans les années 1950. Au cours des années 1960 et 1970, il a contribué à créer le style de jazz appelé funk ou soul jazz[4].
En 1963, Smith signa un nouveau contrat avec la firme Verve, qui lui permit d’enregistrer divers albums, parmi lesquels The Boss, Root Down, Jimmy Smith’s Finest Hour, Peter & The Wolf, Ultimate Jimmy Smith, Any Number Can Win, The Cat...The Incredible..., Bashin’, The Dynamic Duo with Wes Montgomery, Got My Mojo Workin' , Hoochie Coochie Man, Angel Eyes, Talkin' Verve: Roots Of Acid Jazz, Walk On The Wild Side: Best- Years, Damn!, Jazz Masters 29, Jazz 'Round Midnight, Further Adventures Of Jimmy and Wes, Christmas Cookin’ et Organ Grinder Swing.
C’est à cette époque qu’il commence à travailler régulièrement avec le guitariste Wes Montgomery.
La collaboration avec George Benson, magique et harmonieuse est au plus haut niveau de son art sur l'album Off the Top (Elektra 1982) avec les pointures que sont Stanley Turrentine, Grady Tate et Ron Carter.
Son dernier album, Dot Com Blues(en), est décrit par les critiques comme une démonstration des divers styles qu’il maîtrise : rock, jazz, country, blues, be-bop, rhythm n’blues[7].
Celui que Miles Davis avait qualifié de « 8e merveille du monde » (propos rapportés par Oscar Brown Jr. dans l'émission Jazz Scene USA 1962 consacrée à Jimmy Smith)[8], meurt subitement en d’une rupture d’anévrisme, alors même qu’était prévue sa participation au 44efestival de jazz d’Antibes.
Hommages
En 1985, dans son titre La Boîte de Jazz, composé comme un hommage aux grands jazzmen américains, le chanteur français Michel Jonasz mentionne le nom de Jimmy Smith[9].
Discographie
A New Sound, A New Star: Jimmy Smith at the... (Blue Note 1956)
The Champ (Blue Note 1956)
A New Sound, A New Star: Jimmy Smith at the... (Blue Note 1956)
The Incredible Jimmy Smith at the Organ,... (Blue Note 1956)
The Incredible Jimmy Smith at Club Baby... [live] (Blue Note 1956)
The Incredible Jimmy Smith at Club Baby... [live] (Blue Note 1956)
A Date with Jimmy Smith, Vol. 1 (Blue Note 1957)
The Sounds of Jimmy Smith (Blue Note 1957)
A Date with Jimmy Smith, Vol. 2 (Blue Note 1957)
Jimmy Smith at the Organ, Vol. 1 (Blue Note 1957)
Jimmy Smith at the Organ, Vol. 2 (Blue Note 1957)
Plays Pretty Just for You (Blue Note 1957)
The Incredible Jimmy Smith (Blue Note 1957)
Jimmy Smith Trio + LD (Blue Note 1957)
Confirmation (Blue Note 1957)
Special Guests (Blue Note 1957)
House Party (Blue Note 1957)
Groovin' at Small's Paradise, Vol. 1 (Blue Note 1957)
Groovin' at Small's Paradise, Vol. 2 (Blue Note 1957)
Groovin' at Small's Paradise, Vol. 1-2 [LP] (Blue Note 1957)
Groovin' at Small's Paradise [1999] [live] (Blue Note 1957)