Son père Jean Garran est receveur ancien des tailles de l'élection de Saint-Maixent, et sa mère Françoise Chameau. Avocat au parlement de Paris, il épouse en 1780 Jeanne Barrengue, fille de Jean Marie Barrengue, audiencier en la chancellerie du parlement de Paris, et Etiennette Dabit[3]. Le notaire parisien et futur député à la Convention Jean Henri Bancal des Issarts est présent à son mariage à l'église et signe son contrat de mariage[4].
Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la détention durant la guerre et le bannissement à la paix et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis. Il demande l'ajournement du scrutin sur la mise en accusation de Marat[12] et vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[13].
Sous la Convention thermidorienne, il fait accuser Philippe Rühl mais défend Jean-Baptiste Drouet, ne cache pas sa joie de l'échec des émeutes parisiennes. Il s'intéresse aussi à la question de Saint-Domingue et occupe une place importante dans le mouvement abolitionniste français de la Révolution. On lui doit un volumineux rapport sur les troubles de Saint-Domingue en quatre volumes synthétisant Les débats entre les accusateurs et les accusés dans l'affaire des colonies qui opposent de janvier à , les commissaires abolitionnistes, Sonthonax et Polverel, aux colons esclavagistes, Page et Brulley. Il adhère également sous le Directoire à La Société des Amis des Noirs et des Colonies.
De sable, couronne d'or, une F d'argent au milieu sous le quartier du Sénat, fer de lance en argent, en pointe à sénestre ; chien dressé en pal ; à sénestre au chef en argent ; franc-quartier du Sénat.[14]
De sable, à une couronne de laurier d'or enfermant un F d'argent, le tout posé au canton dextre de la pointe, acc. au canton dextre du chef d'un chien rampant et colleté d'argent, et d'un fer de lance renversé aussi d'argent, au franc-quartier des sénateurs, (d'azur, au miroir d'or enlacé d'un serpent).[17]
Selon Alcide Georgel
De sable au franc-quartier du sénat brochant au neuvième de l'écu, accompagné en chef, à sénestre d'un chien rampant d'argent; en pointe, à dextre d'un F d'argent entouré d'une couronne d'olivier d'or, à sénestre d'un fer de lance d'argent, la pointe en bas.[18]
↑Louis Bergeron et Guy Chaussinand Nogaret (dir.), Grands notables du Premier Empire: Deux-Sèvres, 1978, p. 74.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 8, p. XXVI.
↑Alphonse Aulard, La Société des Jacobins tome 1, Introduction, p. LI.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 40.
↑The Newberry Library et France. Assemblée nationale législative (1791-1792), Tableau comparatif des sept appels nominaux : qui ont eu lieu sur différentes questions importantes, depuis le commencement de la session, jusqu'au 10 août 1792, l'an IV de la liberté, le 1er. de l'égalité., A Avignon : De l'imprimerie de Sabin Tournal,, (lire en ligne)
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 47.