Jean Gisclon
Jean Gisclon, né à Lyon le et mort à Paris 7e le [1], est un aviateur, écrivain et journaliste français [2] BiographieEn 1932, il obtient son brevet de pilote à l'école d'Aulnat (Puy-de-Dôme). Il a pour moniteur Fernand Lefèbvre, qui deviendra pilote d'essai et se tuera aux commandes d'un prototype en 1946. Engagé dans l'armée d'observation puis dans la chasse, au sein du Groupe de Chasse 2/5 La Fayette, il accède au grade de colonel. As de guerre avec 6 victoires, il est commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945 avec 6 palmes, il est décoré de la médaille de l'Aéronautique et de l'Air Medal américaine[3],[4]. Sa première affectation en est au 35e Régiment d'Aviation, basé à Lyon - Bron. Il y reste jusqu'en 1936, affecté successivement aux 35e et 55e Escadre d'Observation (Breguet 19 et 27, Potez 25 et 540, Hanriot 431 (en) et Les Mureaux 117), puis à la 5e Escadre de Chasse (Gourdou 32, Nieuport 622, Dewoitine 500 et 501, et enfin, plus tard, Curtiss H.75A (ou P-36).) En , intervient un événement important : à la suite d'une infraction caractérisée (et remarquée !) au règlement de la circulation aérienne (très, très bas au-dessus de la banlieue lyonnaise), notre jeune pilote est condamné à 60 jours d'arrêts de rigueur mais, surtout, menacé de radiation du personnel navigant. L'intervention d'amis efficaces lui permet de se soustraire aux foudres lyonnaises et il se retrouve détaché au cabinet du Ministre de l'Air. Là, on lui propose de convoyer à Barcelone des avions destinés aux Républicains espagnols. Il quitte l'armée en 1960 atteint par la limite d'âge de son grade et commence une carrière d'écrivain et de journaliste au quotidien Le Parisien, ainsi qu'à la revue "Pionniers". En tant qu'écrivain, il aura pour objectif principal de réhabiliter l'ensemble des pilotes français durant la campagne de France (mai-) ainsi qu'après le débarquement américain en Afrique du nord en . Réarmé sur P-40F par le commandement américain, il participera à la campagne de Tunisie (Kasserine-Thelepte) puis à la libération de la Corse et à la Campagne d'Italie. En 1945, il sera instructeur à Meknès où il côtoiera le fils de l'écrivain Blaise Cendrars qui trouvera la mort lors d'un entraînement. Détaché à deux reprises auprès du cabinet du ministre de l'air , il sera barré durant de longues années dans ses promotions au grade supérieur par le général Martial Valin, ancien des Forces françaises libres[réf. nécessaire].[non neutre] Il en ira de même pour sa promotion au grade de commandeur de la Légion d'honneur puisqu'il dut attendre 2005 soit l'âge de 92 ans pour être enfin décoré de la croix de commandeur. Cela illustre l'inimitié tenace des milieux gaullistes envers les combattants qui, en , après l'Armistice, eurent la mauvaise idée d'obéir aux ordres du gouvernement de Vichy[réf. nécessaire].[non neutre] Certains des récits publiés par Jean Gisclon s'avèrent très « enjolivés » lorsqu'on les confronte aujourd'hui aux archives officielles. L'absence de précision quant aux sources (nom de ses « témoins » rarement cité) rend de surcroît toute vérification impossible. C’est le cas notamment des différentes versions produites par Jean Gisclon (en 1965 et en 1983) à propos des derniers instants du lieutenant Pierre Houzé[5]".Les journaux de "marche" des escadrilles de chasse, qui ont servi de trame à l'auteur, sont la mémoire vivante "quasi instantanée" du vécu et à ce titre il est fort peu probable que leur contenu soit par trop romanesque ! On peut donc penser que l'auteur a correctement rendu compte des derniers instants du lieutenant Houzé, aussi bien dans son ouvrage "LE CINQUIEME QUART D'HEURE" paru en 1965 que dans "LES MILLE VICTOIRES DE LA CHASSE FRANCAISE" paru en 1990.[style à revoir][réf. nécessaire] PublicationsLivres
Articles
Notes et références
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